Les
représentants des commerces du centre-ville de Nantes, dont la présidente du
GNI Grand-Ouest, Catherine Quérard ont été reçus en début de semaine par le
préfet de Loire-Atlantique, Henri-Michel Comet. Les professionnels sont
exaspérés par les dégradations et agressions qui ont accompagnées les
manifestations contre la loi Travail. Catherine Quérard regrette cette escalade
dans la violence, évoquant le désarroi des professionnels et leur grande
difficulté à travailler dans un contexte « de guérilla urbaine ».
Celle-ci souhaitait des réponses « aux nombreuses interrogations suscités par
ces événements, notamment concernant les moyens que compte déployer la
Préfectures pour faire face aux casseurs ». Deux nouvelles manifestations
sont prévues le 29 avril et le 1er mai. « C'est
malheureusement un discours peu rassurant qui lui a été livré, le droit de
manifester l'emporte sur le risque d'incident ! Les moyens mis en oeuvre
s'avèrent insuffisants par rapport à l'hyper-mobilité et l'hyper-agilité des
casseurs, constatées lors de la manifestation du 21 Avril. L'impact économique
est catastrophique, toute indemnisation de l'Etat étant d'ores et déjà peu
envisageable compte-tenu de la jurisprudence permanente » déplore le
syndicat des hôteliers, restaurateurs et traiteurs qui appelle les
organisateurs des manifestations à faire preuve de civisme. « S'il
est concevable de faire entendre son désaccord face à une proposition
gouvernementale, les débordements systématiques qui jalonnent les défilés
doivent amener les organisateurs syndicaux à la responsabilité et à la
tempérance, voire au développement d'autres moyens de contestation. Le peu de réponses obtenues quant à une
garantie de la sécurité en centre-ville nous amène à inviter les professionnels
de notre organisation à la plus grande vigilance concernant ces prochaines
journées d'actions » ajoute le GNI Grand Ouest.
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