La mention fait maison |
Le titre de maitre-Restaurateur | Le statut d'artisan cuisinier | |
Pour valoriser... | 1. Les plats cuisinés entièrement sur place à partir de produits crus ; 2. La qualité des plats servis dans la restauration commerciale ou de vente à emporter de plats préparés ; 3. Les assiettes réalisées par un cuisinier et se démarquer des 'réchauffeurs'. |
1. La cuisine traditionnelle dans les établissements réalisant une carte entièrement faite maison et à partir de produits frais. 2. Des professionnels qui, par leur travail quotidien, contribuent à promouvoir l'authenticité, l'excellence et le savoir-faire en matière culinaire. 3. Le client sait qu'il a affaire à un professionnel dont la compétence et les qualifications sont reconnues. |
1. Le métier de cuisinier et lui permettre de se prévaloir de la qualité d'artisan. 2. La transformation de produits bruts en plats élaborés, ce qui est bien plus qu'un simple acte commercial. 3. La profession auprès des jeunes, dans une logique de transmission des savoirs et savoir-faire. |
Les critères | 1. Réaliser une cuisine à partir de produits crus, naturels et sans assemblage ; 2. Confectionner des plats cuisinés sur place (lieu de production = lieu de consommation) ; 3. Ne pas faire une cuisine d'assemblage. |
1. Respect d'un cahier des charges comportant 16 critères : notamment la cuisine faite sur place à partir de produits acquis majoritairement frais, le professionnalisme du service, la qualité des infrastructures et de l'accueil. 2. Qualification professionnelle du restaurateur |
Immatriculation optionnelle et volontaire au Répertoire des Métiers. Le titre «artisan» accessible aux entreprises remplissant les conditions suivantes : 1. le cuisinier doit être le chef d'entreprise ; 2. Il doit prendre une part effective à l'activité de restauration de son établissement ; 3. L'entreprise doit avoir moins de 10 salariés lors de son immatriculation. |
Quels avantages ? | Le critère 'fait maison' est considéré comme 'très important' pour 77% des consommateurs dans leur choix d'un établissement de restauration |
Bénéfice d'un crédit d'impôt de 15 000 € maximum, ouvert jusqu'au 31 décembre 2017. Le crédit d'impôt couvre 50% des investissements de modernisation de l'établissement (équipements de cuisine, accueil, accessibilité, formations, etc.). | 1. L'artisan cuisinier bénéficie des mêmes droits que les autres métiers de l'artisanat (droit de suite, droit d'accompagnement, jouissance de la qualité d'artisan). 2. 88% du grand public considère qu'être artisan est une situation valorisante. 3. Une information de qualité à destination des clients qui peut figurer sur les supports de communication du restaurant (devanture, internet, panonceaux, menus, etc.). 4. Un accompagnement (formations, conseils, promotion) des professionnels de la part des Chambres de Métiers et de l'Artisanat. |
Quelles démarches ? | Démarche volontaire qui nécessite seulement de respecter les critères. Un simple affichage du logo ou de la mention 'fait maison' en face des plats ou sur l'ensemble de la carte. |
Faire réaliser un audit par l'un des organismes certificateurs compétents. Titre délivré par le Préfet du Département. | Nécessite une immatriculation annuelle au Répertoire des Métiers, en plus de celle au Registre du Commerce obligatoire. |
Quels coûts ? | 0 € (excepté lors du renouvellement des cartes et menus pour faire y figurer le logo) | Entre 400 et 500 € selon les organismes certificateurs. Le titre est valable 4 ans. | Coût annuel de 124 €. |
Quels contrôles ? | La DGCCRF procède à des contrôles pour vérifier si les plats labellisés 'faits maison' respectent les critères fixés par décret. En cas de pratique commerciale trompeuse, jusqu'à 300 000 € d'amende ou 10% du chiffre d'affaires | Le contrôle se fait lors de la candidature au titre (organisme certificateur + visites clients mystères + contrôle hygiène) | Le contrôle se fait lors de l'immatriculation au Répertoire des Métiers par l'APCMA (l'Assemblée permanente des chambres de métiers et de l'artisanat.) |
Quels partenaires ? | Ministère de l'Économie, Direccte, organisations professionnelles | Association française des maîtres restaurateurs et www.CCI.fr | Association permanente des chambres de métiers et de l'artisanat |
Publié par Florian Aymonin-Roux, chargé du Commerce, de l'Artisanat et de la Restauration à la DGE