NYC & Company, l'office de tourisme officiel de la Grosse Pomme a un nouveau distributeur officiel : Booking.com. La raison évoquée est la même que celle qui a motivé depuis plusieurs années les hôteliers à distribuer de plus en plus de chambres via les agences de voyage en ligne (OTAs) : accroître les réservations d'hôtels. Si ces OTAs ont permis de développer les ventes, elles ont également imposé des conditions contractuelles largement contestées en France par la profession. L'impact de l'intégration de Booking.com par les offices de tourisme est double. Tout d'abord, les hôteliers qui sont encore indépendants des OTAs seront obligés de leur allouer des chambres s'ils souhaitent être référencés par les offices de tourisme. En outre, les taux de commission seront ceux de Booking.com, et non plus ceux des offices de tourisme.
Facilité du moteur de réservation
Les hôteliers se mobilisent pour séduire les clients potentiels en direct et se battent pour être positionnés au mieux sur les moteurs de recherche. Si les institutionnels se laissent séduire par les OTAs, l'engagement des hôteliers, notamment dans des actions telles que FairBooking, risque d'être mis à mal. NYC & Company n'est pas un cas isolé, plusieurs institutions touristiques parmi lesquelles l'office de tourisme de Rio de Janeiro ont cédé à la facilité du moteur de réservation Booking.com. Il est compréhensible que les offices de tourisme cherchent à simplifier leurs systèmes, pourtant, comme le souligne Thomas Yung - auteur du blog des experts web marketing, maîtrise commerciale et développement des ventes - il existe des alternatives à Booking.com ; pourquoi ne pas réfléchir à l'utilisation de Google Hotel Finder par exemple ?
Publié par Vanessa GUERRIER-BUISINE