Le Tendacayou Ecolodge et Spa est un endroit unique dans la Caraïbe Française. Niché dans la forêt tropicale du morne Bois d'Inde à Deshaies, une commune de pêcheurs à Basse-Terre, le Tendacayou compte 10 bungalows, pouvant recevoir de 2 à 6 personnes. Certains sont de véritables cabanes dans les arbres, d'autres d'authentiques cases créoles. Tous sont équipés d'une kitchenette et quatre d'un barbecue d'extérieur. Bien que spacieux et confortables, les bungalows ne sont pas équipés ni de téléphone, ni d'internet et la télévision est bannie ! Prendre le temps d'apprécier le chant des grenouilles, admirer la vue, se laisser bercer par le hamac… Peu ou pas de portes, pas de clés, des détails qui peuvent paraître déroutant pour les citadins mais qui apportent instantanément un sentiment de liberté. Passer une nuit ou plus au Tendacayou, c'est vivre un moment au plus près de la nature tropicale, dans un lieu insolite et paisible. «Ce n'est pas du luxe, mais c'est un luxe en lui-même», ainsi se résume le concept. Un dépaysement au calme, recherché par une clientèle régulière et dont une partie « vient plus pour le Tendacayou que pour la Guadeloupe» constate Sylvie Carreyre-Clément, propriétaire avec son mari des lieux. Le couple se partage les tâches : Georges est le concepteur et bâtisseur, Sylvie crée des univers, reçoit et cuisine. Cette autodidacte crée des recettes inspirées des produits qui l'entourent, les herbes, les épices, les fruits et légumes du jardin tropical. Le restaurant, Le Poisson Rouge, décline une ardoise composée uniquement de produits frais et inspirée des arrivages quotidiens. Sylvie s'approvisionne à la Coopérative du Levant, un réseau d'agriculteurs locaux qui vendent leurs productions à Saint-François. «C'est une garantie de qualité, les produits sont bien souvent moins cher et se conservent mieux» explique Sylvie. Le Poisson Rouge compte 40 couverts, pour un ticket moyen de 50 €, et s'il fonctionne très bien avec la clientèle de l'écolodge.
Ouvrir à l'année
Mais ce genre de petit établissement, aussi qualitatif soit-il, subit de plein fouets les difficultés liées au secteur du tourisme en Guadeloupe. «Il est très difficile pour une petite entreprise de se remettre d'une saison d'annulations, surtout quand les saisons suivantes sont très timides. Il faut effectuer un travail de régularisation sur plusieurs années, pour retrouver l'équilibre et ainsi pouvoir prétendre aux aides ou aux financements. Après trois ans d'effort, nous y arrivons enfin mais nous avons conscience que tout cela est fragile, un cyclone ou une grève et tout est à recommencer» constate Sylvie, philosophe. Avec 17 employés à l'année - fait rare en Guadeloupe, la plupart des hôteliers fonctionnant majoritairement avec des saisonniers - et des années plus ou moins difficiles, il est devenu impératif pour le Tendacayou de pérenniser son activité sur l'ensemble de l'année, la haute saison étant de plus en plus courte en Guadeloupe. Avec un plan de communication plus adapté aux finances de l'établissement et à la clientèle recherchée (attachée de presse et commercialisation depuis Paris, présence internet) et une équipe commerciale renforcée, le Tendacayou poursuit le développement de propositions attractives en semaine et en basse-saison. « Nos efforts commencent à porter leurs fruits, constate Sylvie. En juin 2012, l'un des mois les plus difficiles de l'année en Guadeloupe, nous avons augmenté notre taux de remplissage de 20% par rapport à l'année précédente». Il faut dire que les initiatives pour s'adapter à l'évolution du marché se sont multipliées ces dernières années. Un développement réalisé sans aides institutionnelles. Depuis un an, afin de se démarquer des autres propositions de logement mais aussi pour monter en gamme et attirer une nouvelle clientèle, le Tendacayou s'est doté d'un spa et d'une saladerie. Un endroit exceptionnel, entièrement ouvert, entre ruisseaux et végétation. L'offre est variée : bains japonais avec vue sur la mer, salons de massage dans des alcôves, jacuzzi perché dans les arbres, bain naturel pour se rafraichir après le hammam, des prestations rares dans un décor naturel exceptionnel. L'activité du spa est également en progression, attirant aussi bien la clientèle de l'hôtel que des clients extérieurs. Toujours dans cette dynamique et pour répondre à une demande qui existe, l'établissement s'est équipé d'une salle de séminaires, «mais pour garder l'esprit de la maison, et garder le côté intime du lieu, la salle est conçue pour une quinzaine de personnes maximum. Nous recevons en moyenne un séminaire par mois, ce qui répond à notre stratégie de développer l'activité pendant les périodes moins fréquentées» explique Sylvie, satisfaite de voir que leurs initiatives trouvent un écho. En projet : cinq bungalows supplémentaires, chacun avec une thématique différente, des univers déjà imaginé par Sylvie, dont un de 150 m² dans un arbre avec accès handicapés.
Ouvrir à l'année
Mais ce genre de petit établissement, aussi qualitatif soit-il, subit de plein fouets les difficultés liées au secteur du tourisme en Guadeloupe. «Il est très difficile pour une petite entreprise de se remettre d'une saison d'annulations, surtout quand les saisons suivantes sont très timides. Il faut effectuer un travail de régularisation sur plusieurs années, pour retrouver l'équilibre et ainsi pouvoir prétendre aux aides ou aux financements. Après trois ans d'effort, nous y arrivons enfin mais nous avons conscience que tout cela est fragile, un cyclone ou une grève et tout est à recommencer» constate Sylvie, philosophe. Avec 17 employés à l'année - fait rare en Guadeloupe, la plupart des hôteliers fonctionnant majoritairement avec des saisonniers - et des années plus ou moins difficiles, il est devenu impératif pour le Tendacayou de pérenniser son activité sur l'ensemble de l'année, la haute saison étant de plus en plus courte en Guadeloupe. Avec un plan de communication plus adapté aux finances de l'établissement et à la clientèle recherchée (attachée de presse et commercialisation depuis Paris, présence internet) et une équipe commerciale renforcée, le Tendacayou poursuit le développement de propositions attractives en semaine et en basse-saison. « Nos efforts commencent à porter leurs fruits, constate Sylvie. En juin 2012, l'un des mois les plus difficiles de l'année en Guadeloupe, nous avons augmenté notre taux de remplissage de 20% par rapport à l'année précédente». Il faut dire que les initiatives pour s'adapter à l'évolution du marché se sont multipliées ces dernières années. Un développement réalisé sans aides institutionnelles. Depuis un an, afin de se démarquer des autres propositions de logement mais aussi pour monter en gamme et attirer une nouvelle clientèle, le Tendacayou s'est doté d'un spa et d'une saladerie. Un endroit exceptionnel, entièrement ouvert, entre ruisseaux et végétation. L'offre est variée : bains japonais avec vue sur la mer, salons de massage dans des alcôves, jacuzzi perché dans les arbres, bain naturel pour se rafraichir après le hammam, des prestations rares dans un décor naturel exceptionnel. L'activité du spa est également en progression, attirant aussi bien la clientèle de l'hôtel que des clients extérieurs. Toujours dans cette dynamique et pour répondre à une demande qui existe, l'établissement s'est équipé d'une salle de séminaires, «mais pour garder l'esprit de la maison, et garder le côté intime du lieu, la salle est conçue pour une quinzaine de personnes maximum. Nous recevons en moyenne un séminaire par mois, ce qui répond à notre stratégie de développer l'activité pendant les périodes moins fréquentées» explique Sylvie, satisfaite de voir que leurs initiatives trouvent un écho. En projet : cinq bungalows supplémentaires, chacun avec une thématique différente, des univers déjà imaginé par Sylvie, dont un de 150 m² dans un arbre avec accès handicapés.
Publié par Marie TABACCHI
Commentaires
