Connaissez-vous l’histoire de Charlotte Gill, la patronne du Charlotte’s Legendary Lobster Pound, dans le Maine (États-Unis) ? Cette restauratrice a déclaré, rapporte The Guardian, qu’elle fumait les homards au cannabis avant de les pocher dans l’eau bouillante, afin de ne pas les faire souffrir. Un enfumage également de nature à rendre le crustacé plus savoureux, assure-t-elle. “Quelle bonne idée”, s’enthousiasme Sabrina Forster à l’écoute de cette information, alors que son projet d’offrir des produits réalisés avec du cannabidiol (CBD), un composé du cannabis, semble avoir du plomb dans l’aile.
Une restauratrice trop en avance ?
Avant l’été, Sabrina Forster a lancé l’épicerie Le Loft, place des Charrons à Metz (Moselle), où elle proposait des produits dérivés à base de CBD. Elle souhaitait inaugurer en septembre, dans les mêmes locaux, le restaurant La Cuisine du loft. Mais contrairement à ce qui était prévu initialement, elle n’a pas adjoint à sa carte d’inspiration mexicaine des recettes composées de produits dérivés du chanvre.
“Nous avons décidé d’arrêter le CBD car c’est très compliqué aujourd’hui”, explique la trentenaire qui redoute les problèmes avec l’administration, sans doute échaudée par les conséquences de la vague médiatique qui a suivi l’ouverture de son épicerie en juin dernier, mais également inquiète des perquisitions voire de la perte de marchandises. “On peut toujours proposer de la pâtisserie et des huiles à base de CBD mais le concept ne tourne plus autour de ça”, ajoute la restauratrice. Sans doute les esprits ne sont pas, aujourd’hui, aussi disposés qu’outre Atlantique, à ouvrir les garde-manger de la gastronomie hexagonale aux parfums de chanvre.
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Publié par Francois PONT
mercredi 31 octobre 2018