Rationnaliser les éclairages, définir des règles d’utilisation du chauffage, améliorer l’isolation des bâtiments : trois pistes évoquées par le Gouvernement à l’intention du secteur tertiaire, lors de la présentation de son plan de sobriété énergétique, le 6 octobre. Parallèlement, les syndicats représentant les hôteliers et les restaurateurs se satisfont que le Gouvernement ait négocifé un prix plafond pour l'offre tarifiée des producteurs d’énergie, qui ne pourra pas dépasser 180 € le mégawatheure. Le prix de l’énergie va donc être encadré, ce qui était une requête du GNI. Autre disposition prise par les énergéticiens : ils vont respecter un délai minimal de deux mois, en cas de renouvellement de contrat, pour adresser une nouvelle offre de prix. “Cela va ainsi permettre de faire jouer la concurrence et comparer les tarifs avant de s’engager”, souligne le GNI. Enfin, tous les hôteliers et restaurateurs qui en feront la demande pourront recevoir une offre de service. Ici sont visés les professionnels dont les contrats de gaz ou d’électricité sont aujourd’hui dénoncés ou sous le coup d’une hausse exorbitante. Le GNI avait également fait de cette requête, une priorité.
De son côté, l’équipe des candidats à la présidence confédérale de l’Umih, représentée par le duo Stéphane Manigold-Grégory Pourrin, a développé un outil pour faire face à la hausse du prix de l’énergie. Il s’agit d’un simulateur (https://umih2022.fr/outils-simulateurs) destiné à savoir si l’on a droit à une aide de l’État et, si c’est le cas, de quel montant. Ce simulateur permet aussi de faire remonter aux pouvoirs publics les difficultés rencontrées sur le terrain. Car “le combat ne s’arrêtera pas à l’hiver 2022-2023”, a prévenu la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher.
Publié par Anne EVEILLARD