Le Mas des herbes blanches a bien poussé

Joucas (84) L'hôtel cinq étoiles du Luberon a été fermé pendant dix-huit mois afin de réaliser une transformation accompagnée d'une augmentation conséquente du nombre de chambres. Des bienfaits qui se ressentent en cette deuxième année d'exploitation.

Publié le 31 août 2017 à 17:49
Propriété du groupe Maranatha depuis 2014, le Mas des herbes blanches est un hôtel cinq étoiles noyé dans la garrigue, à quelques kilomètres de Gordes (Vaucluse). Un lieu créé en 1972 et membres des Relais & Châteaux depuis 1976. "Nous n'avons exploité le lieu en l'état que quelques mois, explique Christophe Bouskela, le directeur. Après la saison, nous l'avons fermé et entrepris des travaux très importants. Nous avons porté le nombre de chambres à 48 dont 21 suites contre 19 auparavant. Des constructions réparties sur la propriété de 4,5 ha."

Ainsi, huit maisons ont été édifiées en contrebas du bâtiment principal. Elles se composent d'une chambre supérieure et d'une suite et chacune possède sa propre piscine privée. Pour réaliser ces aménagements, c'est l'ensemble de l'établissement qui a été repensé. "Afin d'installer le spa Sothys, qui s'étend sur 300 m², quatre chambres ont été supprimées sous le restaurant, poursuit le directeur. Cela nous a permis de créer une deuxième piscine, intérieure celle-ci, et d'ajouter l'ensemble des prestations nécessaires que sont jacuzzi, hammam et sauna."

Autant d'éléments dont les effets se sont fait sentir dès la réouverture, en juin 2016, l'hôtel atteignant un taux d'occupation de 55 %. "Cette année, ce taux sera supérieur alors que la période d'ouverture sera beaucoup plus longue, de début mars à début janvier 2018. L'apport d'un espace séminaire de 250 m² ajoute également à notre attractivité."

Deux offres de restauration

Connu pour la qualité de sa restauration grâce aux chefs étoilés Éric Sapet et Benoît Vidal, Le Mas mise sur l'expérimenté Xavier Burelle. George V et Plaza Athénée à Paris, Negresco et Colombus sur la Côte d'Azur, sont autant de repères sur son parcours. "Le groupe a conscience que la qualité de la table est essentielle dans un tel lieu. Et si je n'ai pas de pression de la hiérarchie, je sais que nous avons besoin de reconquérir cette étoile. Elle serait un élément essentiel pour attirer la clientèle en basse saison."
En attendant le verdict du prochain Michelin, il a appris que Gault&Millau lui attribuait cet été deux toques et 15/20. Et s'il règne sur le restaurant gastronomique, il apporte également beaucoup de soin au bistrot ouvert cette année dans une construction nouvelle. "Une offre différente qui permet de capter la clientèle de l'hôtel au déjeuner pendant la période estivale sans s'éloigner de la piscine."

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Publié par Jean BERNARD



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