Crée en 1998 et géré depuis 2014 par l'office du tourisme et des congrès de Nice (OTCN), le label cuisine nissarde évolue. Le fond reste le même : défendre l'authenticité de la cuisine de Nice, célèbre entre autres pour sa pissaladière, sa daube, ses petits farcis, son pan bagnat. Mais cette année, le comité technique, qui délivre le précieux label, a été enrichi de nouveaux membres et le cahier des charges a été revu pour donner un nouvel élan. "L'OTCN a renforcé ses démarches de labellisations afin que, dans tous les domaines, un niveau d'excellence soit observé", note Denis Zanon, son président.
Le nombre de recettes référencées passe de 26 à 42, et les prétendants au label devront en proposer au minimum cinq à la carte.Mais la grande nouveauté réside surtout dans l'ouverture d'une nouvelle catégorie, 'Merenda e Goustaroun', réservée aux snacks et à la vente à emporter.
"La cuisine niçoise, et notamment la merenda, le traditionnel casse-croûte du matin, se prête particulièrement à ce canal de vente, très prisé des touristes" ajoute Rudy Salles, adjoint au maire délégué au tourisme. Dans les quartiers les plus animés comme le Vieux Nice, les établissements n'ont pas toujours suffisamment d'espace pour offrir des dégustations assises, donc la vente à emporter est une alternative satisfaisante. Face aux nombreuses contrefaçons du pan bagnat et de la salade niçoise - qui irritent régulièrement les Niçois -, le label pourrait aussi venir remettre un peu d'ordre.
Publié par Anne SALLÉ