Pour son assemblée générale, organisée le 25 septembre, l'Umih 42 a opté pour la Brasserie Geoffroy Guichard, lieu effervescent de la ville de Saint-Étienne avec vue imprenable sur le stade Geoffroy Guichard, qui accueille en ce moment la coupe du monde de rugby.
Coût du travail. Avec la présence de tous les acteurs locaux concernés, assurant une véritable dynamique sur le territoire de la Loire, toutes les actions menées par l’Umih 42 ont été passées en revue. Le chef multi-étoilé et président de l’Umih, Thierry Marx, était présent lors de cette assemblée. Bien évidemment, le point crucial du recrutement, a été abordé : "On doit penser et travailler différemment pour s’adapter aux problèmes de planification du travail et d'attractivité, déverrouiller le coût du travail en France, et repenser les conventions collectives obsolètes à l'heure du numérique", a-t-il souligné.
Adapter les formations. Il a aussi été question de l'évolution de la formation afin d'éviter les abandons de poste par les plus jeunes : “Il faudrait compter aujourd'hui le double d'apprentis dans nos filières, pour cela, il est important de travailler sur l'attractivité de nos métiers. Les jeunes n'ont plus envie de se sacrifier au travail, veulent prendre du plaisir et vivre les choses plus rapidement.” Le problème de l’uberisation du travail, du coût de l’énergie et la fin du bouclier tarifaire, la gestion des déchets (notamment les déchets organiques), ont également été traitées.
Circuits courts et tourisme durable. Sollicité par les médias locaux et régionaux lors de l'événement, le chef Thierry Marx s’est exprimé sur l’avenir de la profession en France, et sur l'impact du tourisme et l’alimentation : “Pour nos 175 000 restaurants en France, il faut défendre des valeurs fortes, le circuit court, l'impact environnemental... Comprendre et faire comprendre à la clientèle que le prix n'est pas la valeur des choses et sortir du schéma de l'économie low cost qui a oxydé le métier. L'autre sujet fondamental va être d'entrer dans un tourisme plus vert et d'aider le milieu rural vers cette transition. Les vraies questions pour le futur : quelle gastronomie nous garderons pour demain ? Avec quels repères et quel patrimoine ? Je lutte depuis longtemps afin de proposer des cours de gastronomie et d'hygiène alimentaire à l'école, pour que les enfants soient également les citoyens responsables de demain, pour leur santé et leur environnement.”
Thierry Marx #umih42#
Publié par Julie GARNIER