Huit candidats se sont disputés la finale internationales de la 51e édition du Prix Culinaire Le Taittinger, qui s'est déroulée le 20 novembre, dans les cuisines de l'école de gastronomie Ferrandi (Paris VIe). Lors de la remise des prix en soirée au Peninsula Paris, le jury international, présidé par Emmanuel Renaut, chef trois étoiles du Flocons de Sel à Megève, a décerné le 51e Prix Culinaire international le Taittinger au candidat Suisse Tom Meyer, chef de partie volaille au sein du restaurant Benoît Violier de l'Hôtel de Ville à Crissier, en Suisse. "Il y a énormément d'inconnus dans ce concours, c'est sur l'instant. Il faut savoir rebondir", explique le jeune candidat (24 ans), qui s'est senti confiant pour l'épreuve : "J'étais bien, j'ai travaillé dans la bonne humeur et j'y ai pris beaucoup de plaisir". Tom Meyer a suivi son enseignement au sein du lycée Hyacinthe Friant de Poligny (39), et son apprentissage chez Anne-Sophie Pic à Valence avant de rejoindre le restaurant d'Éric Pras - un chef qui a beaucoup compté pour le jeune candidat -, Lameloise, 3 étoiles Michelin et La Chèvre d'Or (06).
Tomaki Sakata, de Lake Biwa Otsu Prince Hotel, à Otsu au Japon, le finaliste du Japon, prend la deuxième place, devant Romain Masset, du restaurant Régis et Jacques Marcon, à Saint-Bonnet-le-Froid, l'un des deux candidats français.
L'épreuve
Ils avaient cinq heures pour composer sur une recette libre à partir de Gibier à poils accompagné d'une sauce ou d'un jus dans une saucière avec trois garnitures : une à base de pommes de terre, une autre à base de potimarron et châtaignes, et une garniture libre. Enfin, pour le dessert, les candidats devaient proposer une interprétation de tartelette aux coings et figues, pour huit personnes.
Pierre-Emmanuel Taittinger, le président de la maison de champagne Taittinger, a conclu son discours en disant que "Le champagne c'est frivole, le champagne c'est le produit de l'amour, le champagne c'est le produit de la fête".
Publié par Romy CARRERE