"Maintenir les valeurs et le concept"
Depuis son ouverture, le restaurant a accueilli huit contrats d'insertion professionnelle via une convention CUI/CAE (contrat unique d'insertion - contrat d'accompagnement dans l'emploi). Ils sont destinés à des personnes rencontrant des difficultés d'accès à l'emploi. Le montant des aides varie selon le profil. Les salariés travaillent 20 heures par semaine et sont payés au smic horaire. Le recrutement se fait via les structures publiques mais aussi par le bouche à oreille. "Il faut adhérer à nos valeurs, être persuadé que l'on peut manger et vivre autrement", ajoutent les dirigeantes de l'association La Cantine. La difficulté majeure ? "Les contrats ne peuvent être supérieurs à deux ans. Il faut réussir à passer le relais, maintenir les valeurs et le concept."
Aujourd'hui, trois personnes gèrent l'association. Elles ne perçoivent aucune aide ni subvention. Avec un menu unique renouvelé chaque jour et un très bon rapport qualité-prix, l'association n'a qu'un seul regret : "Ne pas parvenir à salarier une personne."
Le concept de la Cantine s'inscrit dans une démarche citoyenne. Impliqué dans le développement d'Harfleur, l'établissement soutient les initiatives locales.
Publié par Richard LETTRE