"Notre victoire est d'avoir mis en lumière une profession peu connue qui draine avec elle toute une économie. On s'est battu avec les élus, maintenant le décret est là. Il y a des choses à faire désormais comme négocier la durée d'occupation du domaine public maritime, car douze ans, c'est peu pour des professionnels qui investissent lourdement", a commenté Thierry Grégoire, président d'Umih Saisonniers.
Après avoir passé en revue la situation à Antibes, Juan-les-Pins, constaté le travail de concertation constructif mené en Corse, Michel Chevillon, président de l'Umih Cannes hôteliers, s'est voulu plus vindicatif. Il a témoigné de la situation à Cannes alors que la moitié de la Croisette est actuellement en chantier pour démolir et reconstruire huit lots de plage et rappelé les conditions drastiques qui ont été exigées lors de l'appel d'offre : "Entre les garanties demandées, le droit d'entrée pour financer le ré-ensablement de la plage, la démontabilité totale demandée et les conditions architecturales, chaque lot de plage représente un projet entre 1,2 et 1,5 M€. Douze ans, c'est court pour amortir de tels projets."
"Nous serons là pour observer comment ces nouvelles concessions vont évoluer dans les semaine à venir, a appuyé Thierry Grégoire. À nous de remettre du positif dans tout cela et de faire en sorte de continuer à vivre de nos métiers."
Publié par Marie TABACCHI