L'assemblée générale de l'Umih Béarn et Soule, le 8 avril dernier, s'est déroulée à l'hôtel-restaurant Etchemaïté, blotti dans la montagne au coeur de la province de la Soule. Devant 60 participants, Yves Larrouture, président de l'Umih Béarn et Soule, avait le sourire : "Je suis heureux car je vois des têtes nouvelles, un cadre garni, preuve de la confiance accordée au syndicat. En ces moments difficiles, on en a bien besoin !" Le syndicat compte en effet quelque 450 adhérents. Le menu du jour était tout aussi copieux que le superbe repas qui suivit, animé par les joyeux musiciens du groupe Xiberoko-Katariak.
Après le vote actant la création d'une branche Traiteur organisateur de réception (TOR), l'AG a déroulé son fil. Sur bien des dossiers, le syndicat est en avance. Le titre de Maître restaurateur est détenu par près de 30 professionnels du syndicat - 63 dans tout le département. "On plaide pour retravailler ce titre, l'alléger, renforcer la qualité dans l'assiette. Nous devons réfléchir à notre offre marketing, pour s'adapter à la clientèle", a avancé Jean-Pierre Paroix, vice-président en charge de la restauration et élu de la FNRF.
Chambres d'hôtes illégales
Bon élève en matière de reclassement, le syndicat espère rallier les 30 % d'hôtels encore non classés grâce au pack hébergement. "Le dispositif comporte trois volets que l'on peut dissocier : la sécurité et incendie, l'accessibilité et le pré-audit pour le classement. Le conseil général prend en charge jusqu'à 40 % du coût", a détaillé Marc Oxibar, le référent pour les hôteliers à la CCI de Pau Béarn. Pilote, avec onze autres départements, l'Umih Béarn Soule participera au combat national contre les chambres d'hôtes illégales.
"Nous devons en trouver au moins dix qui ne soient pas inscrites au registre du commerce ou qui ne respectent pas la réglementation. Pour le constat d'huissier, l'Umih s'en chargera", a informé Yves Larrouture. Sans merci sera aussi le combat contre les buvettes temporaires et les repas organisés "par des gens qui n'ont pas les contraintes des traiteurs". Dénoncer, mais aussi prévenir. Les journées de sensibilisation à la vente d'alcool destinées aux associations vont se poursuivre (210 stagiaires formés en 2012). L'initiative de l'Umih Béarn et Soule qui remonte à 2009 sera étendue à toute la France.
Enfin, de nombreux échanges ont eu lieu autour des systèmes de réservation en ligne. Face à Booking.com "qui prend jusqu'à 20 % de commission", on met en garde. "La même chose arrive pour les restaurants", alerte Jean-Pierre Paroix. L'initiative du CDT des Pyrénées-Atlantiques qui a lancé Booking64.com sur le modèle de son presque homonyme est applaudie avec "son zéro commission". Xavier Gabe, vice-président en charge des hôtels de Pau et son agglomération suggère : "Pourquoi pas un bookingUmih.com ?" À l'heure où le made in France a le vent en poupe, l'idée n'est peut-être pas saugrenue !
Après le vote actant la création d'une branche Traiteur organisateur de réception (TOR), l'AG a déroulé son fil. Sur bien des dossiers, le syndicat est en avance. Le titre de Maître restaurateur est détenu par près de 30 professionnels du syndicat - 63 dans tout le département. "On plaide pour retravailler ce titre, l'alléger, renforcer la qualité dans l'assiette. Nous devons réfléchir à notre offre marketing, pour s'adapter à la clientèle", a avancé Jean-Pierre Paroix, vice-président en charge de la restauration et élu de la FNRF.
Chambres d'hôtes illégales
Bon élève en matière de reclassement, le syndicat espère rallier les 30 % d'hôtels encore non classés grâce au pack hébergement. "Le dispositif comporte trois volets que l'on peut dissocier : la sécurité et incendie, l'accessibilité et le pré-audit pour le classement. Le conseil général prend en charge jusqu'à 40 % du coût", a détaillé Marc Oxibar, le référent pour les hôteliers à la CCI de Pau Béarn. Pilote, avec onze autres départements, l'Umih Béarn Soule participera au combat national contre les chambres d'hôtes illégales.
"Nous devons en trouver au moins dix qui ne soient pas inscrites au registre du commerce ou qui ne respectent pas la réglementation. Pour le constat d'huissier, l'Umih s'en chargera", a informé Yves Larrouture. Sans merci sera aussi le combat contre les buvettes temporaires et les repas organisés "par des gens qui n'ont pas les contraintes des traiteurs". Dénoncer, mais aussi prévenir. Les journées de sensibilisation à la vente d'alcool destinées aux associations vont se poursuivre (210 stagiaires formés en 2012). L'initiative de l'Umih Béarn et Soule qui remonte à 2009 sera étendue à toute la France.
Enfin, de nombreux échanges ont eu lieu autour des systèmes de réservation en ligne. Face à Booking.com "qui prend jusqu'à 20 % de commission", on met en garde. "La même chose arrive pour les restaurants", alerte Jean-Pierre Paroix. L'initiative du CDT des Pyrénées-Atlantiques qui a lancé Booking64.com sur le modèle de son presque homonyme est applaudie avec "son zéro commission". Xavier Gabe, vice-président en charge des hôtels de Pau et son agglomération suggère : "Pourquoi pas un bookingUmih.com ?" À l'heure où le made in France a le vent en poupe, l'idée n'est peut-être pas saugrenue !
Publié par Brigitte DUCASSE
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