« Les cuisines africaines n’ont pas la place qu’elles méritent ! Alors on s’est mis au travail afin de contribuer à changer la donne », dit Antoine Lecocq qui veut « raconter les cuisines africaines à travers des produits de qualité et expériences culinaires uniques ».
Après une carrière dans le consulting stratégique, Antoine Lecocq a entrepris un voyage initiatique à travers le Cameroun, le Ghana, le Nigéria et le Sénégal. Ce périple a nourri sa vision d’une cuisine panafricaine contemporaine. C’est en 2020 qu’Antoine Lecocq lance Kuti, une offre de street food africaine en livraison, en raison de la pandémie. En 2023, il ouvre un kiosque à Montreuil sur un modèle 100 % à emporter en hiver, mais avec une terrasse accueillante dès les beaux jours. En 2024, le jeune franco-camerounais ouvre un restaurant qui s’inspire des « chop bars » ghanéens au 6 rue des Petites Ecuries, dans Paris intra-muros.
Ouvert du lundi au samedi (12h à 14h30 et de 19h à 22h30), Kuti s’est focalisé sur le masa, galette à la farine de riz fermenté, moelleuse comme un pancake. À Kuti, elle se décline en plusieurs versions : le Masa Fried Chicken (11 €), où les galettes dorées sont accompagnées de filets de poulet frit nappés d’une mayonnaise maison au gingembre et baobab, et le Masa Yassa (13 avec un effiloché d’agneau fondant et une sauce pimentée. Côté sucré, le Masa Choco et Peanut Butter (6 €) est garni de beurre de cacahuète, de banane et de chocolat.
En parallèle, Kuti propose des plats qui font « honneur aux traditions qui se mélangent d’un pays à l’autre au coeur de créations inattendues qui redéfinissent les contours d’une nouvelle cuisine africaine » (à partir de 13 €), tel le Banga, qui conjugue le Kuti Fried Chicken signature, riz jaune, bananes plantains fondantes, pickles d’oignons rouges à l’hibiscus, pickles de concombre, gombos et poivre de Penja.
Publié par Nadine LEMOINE