Jorick Dorignac et Clotaire Poirier ont rendez-vous au George V à Paris pour la finale de la saison 15 de Top Chef. Leur défi : réaliser un menu gastronomique pour régaler 100 bénévoles de la Croix-Rouge, ainsi que les sept membres du jury. Pour cet événement, Clotaire et Jorick ont imaginé un menu - entrée, plat et dessert, qui selon eux, peut convaincre les convives et leur permettre de remporter cette ultime épreuve. Tous les deux vont cuisiner pendant 10 heures accompagnés par leurs anciens adversaires.
Pourquoi avoir participé à Top Chef ?
Jorick Dorignac : Top Chef est arrivé à un moment de ma vie où j’avais besoin de faire un point. Ce point d’arrêt m’a permis de me challenger de nouveau, me remettre en danger, prendre du recul sur mon parcours et me confronter à un ensemble de cuisinier(e)s de haut niveau. Je suis de nature à vite m’ennuyer et il était évident que l’intensité du concours m’aide à me sentir vivant.
Clotaire Poirier : J’ai toujours regardé Top Chef, depuis la première saison. Même en vivant à l’étranger, j’ai toujours suivi. C’était donc comme un rêve de participer au concours. Puis lorsque l’occasion s’est présentée à moi, j’ai d’abord eu peur de me ridiculiser. Ce n’est pas facile de se dire qu’on va être jugé dans ces conditions. J’ai finalement surpassé mes appréhensions. J’imagine qu’une part de moi a envie de briller.
Comment appréhendes-tu l’épreuve de la finale ?
Jorick Dorignac : La finale est la dernière marche à gravir pour atteindre le sommet de ce concours. Mais pour moi, la véritable finale a été face à Clotaire et Valentin en demi-finale. On a vécu notre moment à trois et à fond. La finale reste la cerise sur le gâteau. C’est bien entendu une dernière étape que j’ai envie de gagner. L’idée de retrouver tous mes potes candidats et de vivre ce dernier moment avec toutes les équipes reste ma priorité. Toute cette saison, nous avons partagé beaucoup de bienveillance, donc mon souhait est de conserver ça jusqu’au bout et de passer une belle journée de cuisine.
Clotaire Poirier : Je me dis que l’épreuve de la finale, c’est sûrement la plus facile. C’est un peu comme faire un pop-up : tu débarques avec ton équipe, ton menu, tu te mets dans ta ligne et tu avances. J’ai juste l’impression de faire mon travail. Avant la finale, je suis rentré à Copenhague voir mes amis et ma famille, et j’ai tout fait sauf penser à cette épreuve. Je n’ai fait aucun essai, j’ai préféré me reposer et arriver très fort mentalement et philosophiquement.
Que penses-tu de ton adversaire en finale ?
Jorick Dorignac : Clo est devenu un ami par la force des choses. Avec Valentin, nous avons passé l’essentiel de notre temps OFF dans sa chambre à refaire le monde. C’est une personne solaire et bienveillante. Ça a été tout le long du concours la caution bonne humeur de toute l’équipe. C’est un mec tout terrain avec un talent fou dont lui-même n’est pas conscient. Ses voyages ont fait de lui quelqu’un de cultivé, joyeux, accessible et redoutable.
Clotaire Poirier : Avant d’être un excellent cuisinier, Jorick est un super humain. C’est quelqu’un de très généreux, que ce soit avec les gens ou dans sa cuisine. Il est aussi talentueux qu’il est humble, ce qui en fait un adversaire redoutable. Je suis ravi de pouvoir participer à cette finale avec lui car je sais que quoi qu’il en soit, ce sera un bon moment, peu importe qui gagne.