Riviera Polygone, le grand centre commercial de la ville de
Cagnes-sur-Mer, séduit les pâtissiers de renom… Après le Niçois Christophe
Canet, meilleur chef pâtissier 2000 des États-Unis, c'est au tour du Cannois
Jérôme de Oliveira, champion du monde de pâtisserie en 2009, d'investir les
lieux. Après une expérience monégasque et un corner éphémère à l'aéroport de
Nice Côte d'Azur, le pâtissier recentre son action de façon stratégique :
les prévisions de fréquentation annoncent 8 à 10 millions de visiteurs
annuels.
"Cette implantation a été pensée comme une extension de la pâtisserie
Intuitions by Jérôme Oliveira de Cannes", explique le pâtissier.
Installé dans la ville du cinéma depuis cinq ans, propriétaire de sa marque et
indépendant, à la tête d'une équipe de 15 personnes, Jérôme de Oliveira sait
les enjeux d'une bonne implantation. "Ici, nous aurons le passage sans la
problématique du stationnement qui est récurrente à Cannes."
Visibilité et convivialité
Mûrement réfléchi, le projet cagnois se présente sous la forme d'un
kiosque de 20 m2, avec une terrasse de 16 places assises. "J'ai opté
pour une façade ouverte sur trois côtés pour privilégier la visibilité et la
convivialité", poursuit le professionnel. Adapté à la vente à emporter,
le concept s'inscrit surtout dans l'esprit d'un salon de thé où les clients
peuvent se poser autour de jolis plateaux en bois. Et ça marche : "La
demande est variée et nécessite de la flexibilité, nous jouons le jeu".
Tout l'univers gourmand d'Intuitions est là : pâtisseries, gâteaux
de voyages, macarons, confiseries, panettones, cakes, sablés, clafoutis, glaces
maison, grignotages, en-cas salés, quiches, focaccias... Dans les vitrines, le Paris-Brest
côtoie la tarte citron meringuée et des créations du pâtissier. À l'heure du
déjeuner, c'est la gamme salée qui prend le relais et permet une vente en
continue. "Ce sont exactement les mêmes produits qu'à Cannes", assure Jérôme de Oliveira, qui a
créé trois emplois supplémentaires et estime les premiers résultats de cette implantation
"très encourageants".
Publié par Anne SALLÉ