Ils ont changé d'enseigne, ils expliquent pourquoi

Paris (75) Nouvelle marque pour Ondine Jallerat, adhésion à une chaîne volontaire pour Benoît Bellando… Tous deux sont passés d'une enseigne à une autre. Ces hôteliers, respectivement installés à Orléans et Amboise, racontent pourquoi et comment ils ont sauté le pas.

Publié le 28 mai 2021 à 11:08

“Le positionnement de mon hôtel n’était plus adapté”, confie Ondine Jallerat. “La conseillère commerciale, venue me démarcher, m’a convaincu”, reconnaît de son côté Benoît Bellando. C’est ce qui a poussé ces deux hôteliers à changer d’enseigne. “J’ai profité de travaux de rénovation dans les chambres pour sauter le pas en 2019. Cela permettait de tout remettre à plat, retravailler l’image de marque et le positionnement, en misant sur un ancrage local”, détaille Ondine Jallerat. Lorsque la gérante du Kyriad Direct Orléans Ouest (Loiret) parle de proximité, elle fait allusion notamment au travail de décoration mené avec l’illustratrice orléanaise Ceeloo. Benoît Bellando, pour sa part, a été conquis par le discours de la représentante locale de Logis Hôtel : “Elle connaît bien le terrain. Elle a compris tout de suite ce dont a besoin un hôtelier.À la tête des hôtels Chaptal et Lanex à Amboise (Indre-et-Loire), il a adopté Logis Hôtels pour un premier établissement en 2019, puis pour le second en 2020. “Pendant le premier confinement, j’étais encore sous deux enseignes différentes et j’ai pu faire la différence. D’un côté, je ne ressentais ni empathie, ni bienveillance. De l’autre, avec Logis Hôtel, on prenait le temps de m’appeler, m’expliquer la situation, tout en restant dans le réalisme de la crise. Un soutien précieux quand on se demandait alors, sur le terrain, ce qu’on allait devenir face à toutes les annulations de séjours qui s’accumulaient”, se souvient Benoît Bellando.

 

“Avec la conseillère commerciale, on s’appelle chaque semaine”

“J’ai été séduite par le côté non standardisé de la jeune marque du groupe Louvre Hotels. Même si elle est sous enseigne et qu’elle y gagne en visibilité, Ondine Jallerat tient à préserver une certaine autonomie. Elle veut avoir une marge de manœuvre, de la liberté. Et ce, non seulement quand elle repense un aménagement, un décor ou qu’elle installe le Chromecast, mais aussi lorsqu’elle veut développer l’accueil des amateurs de cyclotourisme. Elle a ainsi fait transformer un ancien conteneur maritime en parking sécurisé, pour abriter une vingtaine de bicyclettes. Une acquisition menée avec le soutien de l’Ademe, à travers le programme Tremplin pour la transition écologique des PME. Benoît Bellando, quant à lui, apprécie l’accompagnement fourni par la chaîne volontaire à laquelle il adhère désormais. “En dix-huit mois, la conseillère commerciale est venue me voir quatre fois et on s’appelle chaque semaine. J’apprécie cette relation humaine et la compétence de cette interlocutrice, qui suggère des pistes à suivre, sans jamais rien imposer. Le dialogue est ouvert.” Le patron des deux hôtels amboisiens participe, avec intérêt, aux échanges de points de vue liés à la réouverture des restaurants, phase de reprise qui le concerne également. “Nous discutons des offres et des tarifs que je peux mettre en place. Nous évoquons aussi la façon dont je peux faire de la trésorerie d’ici à l’automne, pour pouvoir passer l’hiver, saison toujours beaucoup plus calme.”

 

“Il faut nous diversifier…”

“Je suis optimiste et vigilant”, répond Benoît Bellando quand on lui parle d’avenir. Mais le fait d’être accompagné, “véritable gage de sérénité”, le conforte dans ses projets de développement, même à l’heure du Covid-19. “Nous avons racheté un restaurant en juillet 2020. Nous l’avons ouvert, puis refermé à l’automne. C’était un coup dur. Mais cela ne nous empêche pas d’en ouvrir un autre en juin prochain”, détaille l’hôtelier d’Amboise. “Il faut nous diversifier. Nos restaurants sont faits pour remplir nos hôtels”, ajoute-t-il. De son côté, Ondine Jallerat termine la rénovation de chambres familiales, prévoit d’agrandir son espace petit déjeuner et souhaite s’engager dans une démarche RSE. La dynamique plus proche de la nature, engendrée par le cyclotourisme, l’incite notamment à revoir tout son dispositif de nettoyage. Une réflexion qu’elle mène avec sa directrice d’exploitation, tout en ayant carte blanche de la part de Kyriad Direct. Arrivée dans l’hôtellerie après un passage dans le courtage de vins, Ondine Jallerat se souvient : “J’ai repris cet hôtel après une liquidation judiciaire. Tout était à revoir, à repenser. Et, d’année en année, on n’a fait que s’améliorer.”

 

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Publié par Anne EVEILLARD



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