Avec 1 700 hôtels dans le monde mais seulement 10 en France, le groupe Hyatt se définit comme “un petit parmi les grands”, ce qui lui confère un double avantage, explique Michel Morauw, vice-président France du groupe Hyatt: “être agile tout en étant international”. “Nous avons pu traverser la crise sanitaire aussi bien que possible, en étant innovant et en nous adaptant à l’évolution du monde.” La reprise s’est faite d’abord sur les marchés haut de gamme et luxe, et s’est renforcée depuis le deuxième trimestre 2022. L’augmentation des prix est, pour le moment, absorbée par l’augmentation des taux d’occupation et - surtout - des prix moyens.
En ce qui concerne le développement en France, le groupe ouvrira en fin d’année son premier hôtel sous enseigne Joie de Vivre, à Bordeaux (Gironde). En Europe, le groupe annonce des ouvertures en Espagne (Thompson Madrid et Unbound Collection La Zambra), en Italie (Magma Resort à Santorin), et en Angleterre (Hyatt Regency Blackfriars à Londres).
“Nous avons des objectifs de croissance importants en Europe”, ajoute Marie Cazaux, directrice de la communication pour l’Europe de l’Ouest. En France, le groupe aimerait se développer davantage, malgré la forte concurrence qui y règne : “Le marché français est assez saturé, nous sommes nombreux à répondre aux appels d’offres sur les gros projets.” Des villes comme Marseille ou Lyon, où Hyatt est absent, sont notamment visées.
Des recrutements sur mesure
Et pour soutenir son développement, Hyatt a mis en place depuis plusieurs années différents programmes afin d’attirer de nouveaux talents, de faciliter leur l’intégration dans les établissements, ou encore de faciliter l’accession des femmes aux postes de direction. “Nous sommes convaincus que demain, nos hôtes souhaiteront être accueillis par des personnes qui sont représentatives du monde dans lequel on vit”, renchérit Michel Morauw.
Le dispositif World of Care, qui fait partie de la charte de responsabilité sociale et environnement, a été lancé en 2021 pour soutenir cette ambition. En France, depuis 2019, le programme RiseHY est mené avec l’association Les Déterminés pour permettre la formation et l’embauche en CDI de jeunes issus des quartiers défavorisés. “L’hôtellerie est l’une des dernières industries où l’on peut faire une carrière sans avoir de diplômes”, insiste Marie Cazaux.
Autres outils utilisés au sein du groupe : la flexibilité du travail et la mobilité des équipes, permettant de s’adapter aux personnalités et aux ambitions de chacun. Des ‘groupes de travail (‘chapters’) sont créés pour réfléchir à l’amélioration des conditions d’embauche et de travail de salariés s’identifiant à une communauté (LGBT, par exemple), ou pour aider l’émergence du nombre de femmes dans l’exécutif du groupe (Woman@Hyatt).
Enfin, pour faciliter le recrutement de personnel saisonnier pour ses hôtels de Cannes, Nice et Biarritz, Hyatt organise des sessions en commun avec des établissements situés dans les stations de montage. Une synergie qui permet de trouver du personnel de qualité plus facilement, que le groupe aimerait formaliser.
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Publié par Roselyne DOUILLET
mercredi 28 septembre 2022