"Globalement, il y a une grosse baisse de fréquentation même s’il existe des disparités selon les quartiers. Le constat est unanime. Il y a beaucoup moins de touristes et les clients font défaut sur l’heure du déjeuner comme pour le dîner. Les gens veulent rentrer chez eux. Le télétravail a aussi un impact. Le secteur est assez sinistré que ce soit pour la restauration commerciale ou la restauration rapide, dit Esther Kalonji, déléguée générale du Groupement National de la Restauration
Il faut souligner la forte motivation des personnels qui font de gros efforts pour rejoindre leurs entreprises. Les patrons interviennent aussi en optant pour des horaires aménagés, pour la location de moyens de transports comme les scooters. Au manque à gagner dû à la baisse de fréquentation, s’ajoute ainsi le coût pour faire venir les salariés.
Nous interpellons les pouvoirs publics car déjà au bout d’une semaine, les incidences sont lourdes. Il ne faut pas que ça dure".
#GNR# #estherkalonji# grève
Publié par Nadine LEMOINE