Gilets jaunes : les professionnels toulousains attendent une réponse de l 'État

Toulouse (31) Les restaurateurs et hôteliers toulousains ont rejoint le mouvement initié par le collectif des commerçants en colère. Après deux mois de crise, leur trésorerie est en souffrance.

Publié le 18 janvier 2019 à 16:53

‘Commerces en danger, à vendre’. Près de 800 panneaux portant cette mention ont été apposés sur les vitrines des commerçants, restaurateurs et hôteliers toulousains, avec le numéro de téléphone de la préfecture de Haute-Garonne comme contact. Depuis deux mois, les manifestations des gilets jaunes se succèdent en centre-ville de Toulouse (Haute-Garonne), avec 6 000 à 8 000 personnes dans la rue chaque samedi. “J’en ai assez d’avoir la guerre devant chez moi, fulmine Olivier Bouscatel, le patron des Illustres, place du Capitole. On veut pouvoir travailler sereinement.”

“On ne juge pas le mouvement des gilets jaunes, nuance Fabien Jeanjean, président du GNI Occitanie. On comprend la colère, mais c’est le mode opératoire qui pose problème. Nos cafés ont toujours été des lieux de débat, aujourd’hui on les détruit.” Olivier Bouscatel poursuit : “Mon chiffre d’affaires a baissé de 40 % en décembre. Je vais être contraint de mettre en place des mesures de chômage technique.”

Même constat pour Emmanuel Hilaire, de l’hôtel Albert Ier : “on ne voit pas la fin de la crise. Les clients nous posent beaucoup de questions, mais nous n’avons pas de réponse. C’est l’activité loisirs qui a été la plus impactée. Nous nous sommes coupés des marchés espagnols. Les touristes auraient dû être nombreux lors de la semaine sainte, mais personne n’est venu. C’est un vrai indicateur.”

 

Six établissements au bord de la faillite

Selon Fabien Jeanjean, six établissements toulousains sont au bord de la faillite, et une trentaine d’autres rencontrent des problèmes de trésorerie. “Nous sommes soutenus par la chambre de commerce, la chambre des métiers et le maire de Toulouse [Jean-Luc Moudenc, NDLR] a remis à Emmanuel Macron le cahier de doléances des commerçants. Le GNI Occitanie souhaite intégrer le débat national. Un questionnaire vient d’être mis en ligne : adhérents ou non, nous demandons à tous les professionnels de faire remonter les demandes. Nous devons être constructifs. On s’s’inscrit dans un processus démocratique.” L’appel est lancé. “Nous sommes contactés par de nombreux professionnels dans toute la France. Ils ont envie de bouger”, ajoute Olivier Bouscatel.

Face à ce mouvement exceptionnel, les professionnels attendent une réponse à la hauteur, et réclament un accompagnement personnalisé pour ceux qui sont en difficulté, ainsi qu’une exonération des charges patronales sur la fin de l’année.

 

#GiletsJaunes# #Toulouse# #GrandDébatNational#


Photo

Publié par Dorisse PRADAL



Commentaires
Photo

En cliquant sur publier vous acceptez les [conditions générales d'utilisation]

Voir notre Politique des données personnelles




Vidéos-Podcasts


Newsletter

Ne Ratez plus l'actualité , abonnez-vous à la newsletter quotidienne !


Dernières offres d'emploi

Cuisinier H/F

92 - ASNIERES SUR SEINE

Restaurant situé a Asnieres sur seine proche Metro et sncf, recherche cuisinier H/F en cdi

Posté le 26 novembre 2024

Chef de partie H/F

83 - RAYOL CANADEL SUR MER

Le Tropicana Club plage (www.tropicanaclub.fr) au Rayol Canadel (83), face au Parc National de Port-Cros, recrute un Cuisinier/ Chef de partie expérimenté h/f pour compléter son équipe. Vous évoluerez dans une institution où se retrouve toutes les générations depuis plus de 50 ans. Au travers

Posté le 26 novembre 2024

Chef de partie H/F

75 - PARIS 06

Bienvenue chez Kodawari Ramen Kodawari Ramen, ce sont des restaurants de Ramen fondés en 2016 par Jean-Baptiste et Fleur Meusnier. Une cuisine authentique, un décor immersif loin des stéréotypes, Kodawari Ramen est bien plus qu'un restaurant de Ramen, mais une invitation au voyage, direction Tok

Posté le 26 novembre 2024