Le congrès de Chaumont, comme vous le savez, s'est très bien passé et notre rapprochement avec l'Umih en tant que syndicat associé est désormais effectif. Nous travaillons avec des partenaires fiables, qui respectent nos valeurs. Je suis confiant dans ce que nous construisons. La volonté commune, sur le plan national, de rechercher l'unité pour la profession, s'est rapidement traduite par des rapprochements au niveau des départements. Le besoin d'être dans le mouvement leader vis-à-vis des pouvoirs publics est essentiel. Les petits indépendants ne peuvent pas rester sur le bord de la route.
Quelques dirigeants locaux n'ont toutefois pas souhaité vous accompagner dans ce rapprochement. Qu'en est-il ?
Nous respectons les opinions de chacun. Aujourd'hui, nous avons surtout des adhérents qui nous appellent pour nous exprimer leur interrogation et leur inquiétude. Ils craignent pour la défense de leurs intérêts et la visibilité de la profession à l'échelon local. Nous leur répondons, et c'est bien la réalité, que les CPIH 16, 17, 65 et 44/85 conservent leur nom et leur représentativité. Nous nous dirigeons vers une mutualisation des locaux avec l'Umih pour des raisons fonctionnelles et pratiques.
Vous venez d'évoquer des rapprochements départementaux. Un exemple ?
Les assemblées générales qui se sont déroulées depuis ont permis aux équipes de mieux faire connaissance. Les préoccupations locales sont parfaitement identiques. Les bureaux construisent déjà des feuilles de route commune. Le mouvement que nous avons engagé est bénéfique à la visibilité sur le terrain. Prenons le Poitou Charente : le bureau CPIH des Deux-Sèvres devient CPIH-Umih des Deux Sèvres et sont nouveau président, Eric Favreau, est devenu le 20 mai, président de la région Poitou-Charentes Umih-CPIH. L'association Umih/CPIH permet de couvrir 100% du territoire.
Publié par Propos recueillis par Sylvie Soubes