Remercier le recruteur après un entretien d'embauche est une démarche
sans risque, mais qui peut faire toute la différence. Objectif :
consolider sa candidature et prolonger l'échange pour se faire définitivement
remarquer. C'est aussi un moyen de confirmer votre motivation et votre capacité
à répondre aux attentes de l'entreprise.
Mais attention, la rédaction de cet e-mail de remerciement doit se faire
dans les règles de l'art. Ce message, clair et concis (une dizaine de lignes
tout au plus), devra impérativement comporter au moins quatre paragraphes.
1. Remerciez le recruteur pour le temps qu'il vous a accordé. N'oubliez
pas de rappeler la date de l'entretien et l'intitulé du poste convoité. Pensez
à soigner vos formules de politesse, en vous adaptant à la culture d'entreprise.
2. Réitérez votre intérêt pour le poste. L'idée est ici de prouver que
vous en avez bien saisi les missions et les enjeux, et que vous êtes le
meilleur pour y répondre. Attention à rester humble et à ne pas paraître trop
prétentieux. En revanche, dans l'hypothèse où le poste ne vous intéresserait finalement
plus, profitez de cet e-mail pour le dire sans détour - mais avec tact - au
recruteur : cela lui évitera de perdre du temps, et il appréciera certainement
votre honnêteté.
3. En fonction de la manière dont s'est déroulé l'entretien, ajoutez
éventuellement un paragraphe sur un point précis : soit parce qu'il n'aurait
pas été évoqué soit parce que, lors des questions-réponses sur le sujet, vous n'avez
pas été suffisamment bon. Vous pouvez aussi insister sur une compétence clé,
qui a posteriori vous semble incontournable à l'exercice de la mission.
4. Le dernier paragraphe mettra en avant votre humilité et votre envie d'avancer
professionnellement. L'occasion surtout de demander habilement un retour sur
votre candidature, avec une formule du type : "Je serais ravi d'avoir
votre avis sur l'entretien que vous m'avez accordé, ainsi que vos conseils pour
pouvoir m'améliorer".
Dans tous les cas de figure, pensez à envoyer ce message dans les deux
jours suivant la rencontre.
Publié par Mylène SACKSICK