Pascal Mousset, président du GHR Île-de-France a ouvert le premier congrès du Groupement des hôtelleries et restaurations de France, qui se déroule au sein de Station F (Paris, XIIIe), le premier incubateur d’Europe de start-ups. "La crise du covid nous a fait prendre conscience de notre extrême fragilité. Le GHR devra exprimer avec courage les réelles problématiques du secteur " a -t-il dit.
"C’est le congrès de la transition sereine " : Didier Chenet, président sortant du GHR, a pris la parole pour rappeler tout le travail accompli depuis la création du GHR, il y a un an : maintien de l’exonération sociale et fiscale sur les pourboires, le travail engagé avec la ministre délégué des PME, du commerce, de l’artisanat et du tourisme Olivia Grégoire sur les titres(restaurant… "La marque fondateur du GHR c’est de faire des propositions", a-t-il insisté.
Bruno Le Maire, qui a coutume de se rendre au congrès du GHR, était bien présent. Le ministre de l'Économie a salué Didier Chenet et son travail en tant que président de syndicat. Il a ensuite évoqué les défis à relever au cours des prochains mois :
- simplification (asises de la simplification à l’écoute des TPE PME et de leurs besoins) :
- prix de l’électricité (plus particulièrement pour les professionnels qui ont signé un contrat pour trois ans quand c’était au prix le plus fort) ;
- le recrutement et les autoentrepreneurs.
Olivia Grégoire, qui se rend elle aussi habituellement au congrès, n’a pas manqué l’événement. "Nous avons un rapport très direct et très inspirant [avec les syndicats]. On ne peut pas avoir de bonnes idées en restant enfermé dans nos cabinets. Vous avez alerté sur un certain nombre de limites des dispositifs que nous avons essayé de faire évoluer. Je vous remercie d’avoir été si rigoureux, minutieux, dans l’accompagnement des entreprises.” La ministre a rappelé les soucis qui demeurent en matière d’énergie et l’a assuré : “on ne vous lâchera pas dans les mois qui viennent pour ceux qui ont signé au plus haut de la crise".
Elle est également revenue sur le plan accessibilité en remerciant les professionnels pour leur implication et en rappelant, au sujet des personnes handicapées qu'il “faut changer le regard mais aussi leur vie. Sur les 800 000 ERP, près de 560 000 ne sont pas accessibles. C’est une question de justice sociale.” Olivia Grégoire a rappelé tous les points qui pouvaient être bloquant en évoquant bien sûr le montant des investissements. “Tous nous devons être des ambassadeurs de ce dossier accessibilité".
Le sujet des titres-restaurant a été évoqué ainsi que l’affichage des plats non préparés sur place en assurant une bonne information et l’équité entre professionnels. Du côté de la transition écologique, la ministre a confirmé la simplification de l’accès aux aides avec l’accès à une nouvelle plateforme, d’ici la fin de l’année, pour mieux équiper et adapter son établissement.
Le reste de la journée et le lendemain seront consacrés à des ateliers.
Publié par Romy CARRERE