"Nous nous retrouvons dans la charte de Street Food en mouvement qui est en accord avec nos idées. Ce qui a changé dans le rapport entre la ville et les streeters, c'est que nous avons aujourd'hui des interlocuteurs. Outre l'association présidée par Kristine Frederick, nous avons rencontré un syndicat hôtelier : le Synhorcat, Artisan de rue et la Fédération française de la Restauration mobile [FFRM, NDLR], explique Olivia Polski. Tous les marchés de la ville ne seront pas concernés car certains maires d'arrondissement s'y opposent. En outre, les autorisations seront soumises à la validation de la préfecture de police et aux différents services. On peut en effet imaginer que certaines chaussées ne seront pas adaptées pour accueillir des véhicules lourds."
"Pas de concurrence déloyale"
Une fois les conclusions de la réflexion menée par Olivia Polski rendues à Anne Hidalgo, la direction de l'économie et de l'emploi de la ville devrait lancer les appels à projets. "C'est une commission composée sans doute d'élus et de représentants des services de la ville qui attribuera les emplacements en fonction de plusieurs critères : pas de concurrence déloyale aux restaurants 'en dur', la qualité des prestations, la pratique de tarifs raisonnables, des engagements sur le développement durable, l'hygiène et la sécurité… Je conseille aux candidats de prendre en compte l'aspect 'véhicule propre' avant même la conception de leur camion car ce sera l'une de nos exigences", a conclu l'élue.
Publié par François Pont