Sur 450 m2, l'ancienne boutique Jean-Paul Gaultier a laissé place à un vaste espace avec une cuisine au centre où trône un four à pizzas Morello Forni. Une mezzanine surplombe la salle. « Je ne voulais pas de salle fermée en haut, vécue souvent comme une punition par les clients. Avec la vue que l'on a et où l'on vous voit, cela va devenir une place stratégique recherchée, dit Julien Ross. Nous avons une ambiance sonore et un bar à cocktails (une quarantaine de places) caché au fond. Nous avons imaginé Da Roco comme un lieu de vie. Notre clin-d'oeil à Jean-Paul Gaultier, c'est la marinière qui habille le personnel confectionnée spécialement par Le Slip Français ». Un total de 8 mois de travaux.
Aperitivo, antipasti, primo, secondo, pizze et dolce au menu. De la pizza marguerita (11 euros) ou Napoli aux anchois, olives de Kalamata, câpres et basilic à l'osso buco cacao (22 euros), le poulpe grillé, melon, ricotta, marjolaine (12 euros) aux liguine à la norma (16 euros), la carte est courte. « Nous avons une cuisine simple mais bien faite avec des produits rigoureusement sélectionnés, peu travaillés », concède Alexandre Giesbert qui voit ainsi un moyen de limiter des embauches pléthoriques. Une recette qui a réussi aux deux jeunes entrepreneurs et qu'ils devraient à nouveau utiliser pour leur cinquième restaurant commun. Ils y songent déjà.
Publié par Nadine LEMOINE