“Nos maisons, c’est un peu comme une résidence secondaire que l’on vient de quitter. On a coupé l’eau, l’électricité. La porte et les volets sont fermés. On sait que l’hôtel va tenir jusqu’à notre retour. La vraie question est : dans quel état va-t-on le retrouver ? Dans quel environnement économique ? Est-ce que le chiffre d’affaires reviendra aussi vite que les aides vont s’arrêter ? Tous les clients vont-ils se ruer chez nous ? Je veux y croire mais en auront-ils le droit ? Quelles seront les contraintes imposées aux citoyens lorsque nous aurons le droit de travailler de nouveau ? S’il faut ouvrir uniquement au déjeuner avec trois clients par table espacés de deux mètres, moi, je ne pourrai pas. Ce ne sera pas suffisant pour couvrir les frais. Sur l’hôtellerie, la chute de nos réservations est à moins de 10 % pour les séjours dans deux à trois mois, c’est très faible. En revanche, nous ne prenons aucune nouvelle réservation, absolument aucune ”, s’inquiète Philippe Monnin, cofondateur du groupe Millésime.
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Publié par Francois PONT