Un peu plus d'un mois après la tenue du concours du Meilleur sommelier du Monde organisé au Japon et le sacre du Suisse Paolo Basso, c'est à sa succession au niveau européen que s'est préparée l'Union de la Sommellerie Française. Lundi 13 mai, dans les salons de l'hôtel Baltimore, à Paris, trois candidats, David Biraud (Mandarin Oriental, à Paris), Romain Iltis (L'Arnsbourg, à Baerenthal) et Benjamin Roffet (Le Trianon Palace, à Versailles), ont participé à la sélection du candidat tricolore. Une matinée très chargée en épreuves, sept au total, qui ont permis d'établir une hiérarchie.
"Organisation face au chronomètre"
Remis de la légitime déception vécue fin mars à Tokyo où il n'a pas atteint la finale, David Biraud a prouvé qu'il n'avait rien perdu de sa motivation. Il a donc gagné le droit de représenter l'UDSF. "Ce que j'ai vécu à Tokyo n'est pas un échec mais une péripétie. Une partie de ma préparation était très bonne, notamment sur la gestion du stress et l'approche humaine face au jury. Par contre, j'étais moins bien sur l'aspect théorique et l'organisation face au chronomètre. C'est ce que je vais faire évoluer au cours des prochaines semaines."
Devant un jury qui comptait deux Meilleurs sommeliers du Monde, Philippe Faure-Brac et Olivier Poussier ; un Meilleur sommelier d'Europe, Eric Duret ; un Meilleur sommelier de France, Philippe Nuswitz ; et un MOF, Fabrice Sommier, notamment, Michel Hermet, président de l'UDSF a également invité les deux autres candidats à assister au concours Europe pour s'imprégner de l'atmosphère d'un grand concours international. Une épreuve qui se déroulera en Italie et à Monaco à la fin du mois de septembre.
Publié par Jean BERNARD