Ça vous est arrivé : "J'ai fait fuir un braqueur"

Champ-du-Boult (14) La vidéo issue d'une caméra de surveillance a fait le tour des réseaux sociaux. Le 15 avril au soir, la gérante d'un bar-tabac-épicerie met en déroute un braqueur, après avoir tranquillement posé le bébé qu'elle avait dans les bras. Cette personne, c'est Nathalie Leclerc-Pelan. Rencontre.

Publié le 16 juin 2016 à 17:02
Le 15 avril 2016 aurait dû être une soirée classique pour Nathalie Leclerc-Pelan, la gérante du bar-tabac-épicerie Le Bocage normand. Mais à 22 h 42, un homme cagoulé et armé fait irruption dans son établissement encore ouvert. L'homme brandit une arme vers la gérante et exige la caisse. "Tout d'abord j'ai pensé à une blague", déclare-t-elle. Elle dépose calmement le bébé qu'elle tient dans les bras de sa maman, se retourne vers le braqueur et exige de voir son visage.

L'homme réitère ses injonctions en hurlant : "C'est un vrai braquage, donne moi la caisse." La gérante lui tient tête et commence à le pousser vers la sortie. Elle lui arrache son sac des mains et lui donne des coups avec. Elle empoigne même le canon du pistolet, quand celui-ci cherche à le braquer sur son visage. Elle apprendra par la suite que le pistolet était bien réel, mais chargé à blanc. Acculé à la retraite par la gérante, le braqueur est maîtrisé par la clientèle à l'extérieur de l'établissement, puis arrêté par la gendarmerie. Jugé en comparution immédiate le lundi suivant, le jeune multirécidiviste est condamné à six mois de prison ferme et dix-huit mois avec sursis.

Un mois et demi après les faits, Nathalie Leclerc-Pelan ne regrette rien. "Pour nous, commerçants, une recette est trop importante pour laisser le premier venu s'en emparer, considère-t-elle. Dans ces moments-là on ne réfléchit pas. Le braqueur semblait hésitant et fragile. Peut être que face à un individu plus déterminé, j'aurais réagi autrement." Depuis ce jour, Nathalie Leclerc-Pelan a reçu de nombreux courriers et appels. "On m'a même envoyé des bouquets de fleurs", déclare-t-elle.

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Publié par Richard LETTRE



Commentaires
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francois-xavier FAUVARQUE

mercredi 15 juin 2016

je suis content pour elle qu'elle n'a été agressée, que cela se fini bien, mais je crois que de nombreux ont été aussi agressés, quand je travaillais dans un établissement de nuit porte ouverte brasserie, je me suis souvent fait agrésser. Mais l'employeur ne poursuvait jamais pire mes agresseurs revenaient le lendemain et mon patron exigeait que je les serve. Ici à Lille et dans nombreuses villes de nombreux serveurs ou chefs de rang se font agresser les employeurs exigent qu on serve ces casseurs véridique, je suis solidaire avec cette femme déjà pour moi agresser une femme c'est un véritable lache et je la félicite, mais pensez aussi aux personnels qui se font agresser bonne soirée
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francois-xavier FAUVARQUE

samedi 18 juin 2016

je rectifie un légèrement ma réponse car j'ai qu'à Nice une serveuse qui s'est fait gifler par un client a été très bien soutenu par son employeur, et l'agresseur a été condamné. C'est ce genre de solidarité qu'on voudrait voir plus souvent employeur salarié. Ici à Lille place de la gare après les images que vous sans doute vu à la TV ou sur Internet ce n'est pas normal que les brasseries sont restées ouvertes, j'espère que le personnel aura droit à des primes. Je suis content de ne pas avoir fait cet Euro 2016. L'image de Lille ou de Marseille au niveau touristique en a pris un coût. La SAS euro 2016 va s'en mettre plein les poches sans payer d'impôt, et nous contribuables employeurs et salariés nous payons des impôts pour maintenir l'ordre est ce normal. Et sans doute demain moins de clients à Lille et Marseille à cause de cet euro 2016. Qu'en pensent les employeurs de Marseille et de Lille bonne journée.

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