Qu’a-t-on bu hors domicile en 2024 ? De la bière, des spiritueux et des vins effervescents, avec une préférence pour les mousseux, car les Français font attention à l’addition, inflation oblige. C’est ce que révèle un bilan publié par C10, réseau indépendant de distributeurs en boissons auprès des CHR. Autre constat, si les eaux, les softs et les vins tranquilles sont à la peine, en revanche les jus, sirops et autres concentrés ont la cote. À cela s’ajoute le cas du café, avec des cours à la hausse. “En 2024, le prix du robusta a augmenté de 120 %, celui de l’arabica de 94% et les négociations avec les producteurs ne sont pas terminées”, souligne en effet Guillaume de Marcellus, directeur général exécutif de C10. Alors quel avenir pour l’expresso pris au comptoir ou le latte commandé dans un snack chic ? Ces boissons vont-elles devenir des produits de luxe ? Le sont-elles déjà ? Le débat est ouvert et, en 2024, malgré des tarifs à la hausse, C10 évoque une croissance – de 1,6 % en volume et de 2,1 % en valeur – des cafés vendus dans les CHR.
Jus de fruits bio et étiquettes éco-conçues
Dans un tel contexte, C10 développe également des marques en propre. Elles sont une quarantaine au total, distribuées uniquement par les 87 adhérents du réseau. À l’instar de la gamme de jus de fruits bio baptisée Jus de rêve, qui se décline en une dizaine de saveurs avec une nouveauté en 2025, qui associera la pomme et la fraise. Depuis 2023, C10 privilégie un papier non blanchi, recyclé et issu d’une exploitation forestière gérée de façon durable, pour la fabrication des étiquettes des bouteilles Jus de rêve. Un parti pris qui répond notamment aux attentes de la clientèle des bars et restaurants avec plats et boissons “healthy”. Des établissements en plein essor aujourd’hui. D’ailleurs, le “manger mieux” inspire bon nombre de concepts et idées à glaner aussi bien sur le salon EquipHotel qu’au Sirha ou encore au Snack Show, les 2 et 3 avril prochains à Paris, porte de Versailles (XVe).
Publié par Anne EVEILLARD
