Accroché sur les pentes d'un coteau exposé plein sud, le Domaine de Chalvêches boucle une nouvelle saison estivale. Et ses créateurs, Alain et Christelle Rouvier, ont le sourire. Pourtant, leur pari n'était pas gagné d'avance. Au moment d'envisager une reconversion professionnelle (il évoluait dans le secteur automobile et elle dans la presse gratuite), ce projet est devenu une évidence. "Nous sommes ici au coeur d'une châtaigneraie familiale, un lieu où j'ai beaucoup de souvenirs et que j'imaginais idéal pour aménager une structure d'hébergement", explique le propriétaire. Au terme de quatre mois d'études de marché, l'idée de bâtir dix lodges éparpillés sur la colline, d'ajouter restaurant et spa s'est imposée notamment en raison de son originalité.
Le 23 juin 2013, les travaux débutaient et le restaurant ouvrait ses portes le 21 juin 2014 alors que l'hôtel accueillait ses premiers clients quelques jours plus tard.
Plus pour les couples que pour les familles
"J'avais entrepris la commercialisation bien en amont et dès l'ouverture nous étions à 50 % de taux d'occupation. Depuis, l'activité ne cesse d'augmenter au point d'arriver à 96 % d'occupation en août 2016. Juillet a également été marqué par une hausse de 20 points (85 %) par rapport à 2015", souligne Christelle Rouvier, également en charge la décoration.
"Notre objectif est désormais de développer l'activité au printemps et à l'automne. Nous proposons quatre niveaux de standing pour nos chambres dont toutes ont leur propre terrasse et trois un jacuzzi privatif", détaille Alain Rouvier qui présente aussi son hôtel comme un lieu où les couples peuvent se ressourcer même si une suite en duplex est réservée aux familles.
Un hôtel dont le restaurant, Le Carré rouve, est devenu un atout essentiel depuis l'arrivée en cuisine du chef Fabien Manzoni, il y a un an. Il a permis d'affirmer un style gastronomique. Un succès qui va entraîner quelques travaux destinés à augmenter le nombre de couverts pour accueillir la clientèle extérieure.
Publié par Jean BERNARD