La CPIH 79 est en plein renouveau, après des années plus difficiles, ainsi que l'ont souligné les rapports moraux et financiers présentés à l'occasion de l'assemblée générale du 12 mars. Le nombre des adhérents remonte enfin et dépasse les 200. Le président national, Gérard Guy, a d'ailleurs rendu hommage à "ce bureau hyperdynamique et structuré".
Il a aussi insisté sur le développement du label Maître restaurateur, d'autant plus intéressant en cette période de scandales alimentaires. "C'est une réponse à la transparence demandée par le client, a renchéri Gérard Guy. Si on veut défendre la restauration traditionnelle, il faut promouvoir les Maîtres restaurateurs. À nous de communiquer pour emmener les adhérents vers ce titre." C'est d'ailleurs l'une des ambitions de Claude Bellot, à la tête de la CPIH 79, qui aimerait faire décoller ce label : "Nous n'avons que quatre Maîtres restaurateurs chez nos adhérents aujourd'hui. Si on pouvait arriver à huit d'ici un an, ce serait vraiment bien."
Volet action sociale
Des intervenants extérieurs sont également venus évoquer des sujets importants pour les professionnels. Alain Chenot, d'HCR prévoyance, a rappelé les grands avantages de la mutuelle, comme sa capacité d'évolution et la mutualisation qui permet des coûts peu élevés. Il a aussi détaillé le volet action sociale, souvent méconnu par les professionnels, comme l'a souligné une adhérente, qui ignorait que ses salariés pouvaient bénéficier d'aides aux frais de gardes d'enfants ou d'aides pour les parents isolés.
Albert Lechevin, de la société Optima spécialisée en conseil aux petites entreprises de l'hôtellerie, de la restauration et de l'artisanat, a donné des pistes pour mieux évaluer la valeur de son affaire et préparer sa vente plus efficacement. Pour cela il est important de s'y prendre deux, voire trois ans à l'avance quand cela est possible. Il faut également savoir s'entourer de professionnels compétents.
L'assemblée générale clôture donc cette année de transition. Mais il est clair que Claude Bellot ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. "Seulement un quart des entreprises des Deux-Sèvres sont adhérentes chez nous. On va essayer de créer une antenne sur le nord du département pour continuer à monter. Heureusement, je peux compter sur une équipe compétente et solidaire."
Publié par Élodie BOUSSEAU
