C’est à Paris que Rodolphe Maréchal, qui a vendu ses commerces à Lyon pour se lancer dans un nouveau projet professionnel, découvre le concept de l’Anticafé. Séduit par le projet, il décide d’ouvrir un établissement, en franchise, au cœur de la Presqu’île lyonnaise, à deux pas de l’hôtel de Ville. “J’ai trouvé l’idée géniale. Il s’agit d’un lieu hybride où l’on paie uniquement le temps passé dans l’établissement, avec un accès illimité et all-inclusive à toutes les consommations et services proposés sur place”, résume le gérant. Concrètement, le client paie un forfait (6 €/h, 26 € la journée, 90 € la semaine et 260 € le mois), ce qui lui donne droit à des boissons chaudes et froides (thé, café, chocolat, sirop…) servis par le personnel, des encas salés et sucrés, la plupart faits maison proposés au comptoir en libre-service (tartes, gâteaux, légumes crus bio, produits à tartiner type houmous, tzatziki…), mais aussi une offre pour se divertir (jeux de société mis à disposition) ou pour travailler (wifi haut débit, imprimante, vidéo-projecteur…). Le tout dans un cadre cosy de 130 m² à l’ambiance nordique, où différents espaces ont été aménagés (coins banquette, petits salons, cabines individuelles, salles de réunions, espaces privatisables...).
Une ouverture 7 j/7
“Le concept séduit les étudiants et indépendants qui viennent travailler un moment de la journée, mais on a aussi beaucoup de rendez-vous d’affaires, des sessions de recrutement… En parallèle, on a aussi des seniors et des familles, surtout les week-ends, qui viennent pour jouer à des jeux de société et passer un moment convivial. En moyenne, le client reste 2 h 30. Notre objectif est qu’il se sente comme à la maison”, explique Rodolphe Maréchal. Mais un tel concept est-il rentable ? Oui pour le gérant qui ouvre toutefois son établissement 7 j/7 de 8 h 30 à 22 heures, avec seulement 4 salariés. “En général, les consommateurs sont plutôt raisonnables. On leur conseille simplement de ne pas gaspiller la nourriture qu’ils prennent”, assure-t-il. À noter que la saisonnalité de l’activité est forte puisque 70 % du chiffre d’affaires est réalisé sur les 6 mois de l’hiver. La crise sanitaire a néanmoins fortement impacté l’activité événementielle de l’établissement.
#Anticafé# Coworking
Publié par Stéphanie Pioud