Recentrons le débat !
Cette discussion qui nous tient en haleine depuis quelques jours doit permettre à chacun de comprendre l'enjeu des futures normes hôtelières. Chers hôteliers, il faut vous y intéresser parce que sinon vous allez vous retrouver avec une deuxième réglementation Incendie sur le dos (personne n'avait vu ou anticipé le bazar que cette réglementation est en train de faire dans les exploitations qui pour bon nombre sont en train d'en mourir). Aussi plutôt que de casser du sucre sur les uns ou les autres je vous propose de recentrer le débat. Je trouve que les remarques de Madeleine sont décidement judicieuses.
Et si finalement, les futures normes hôtelières laissaient de côté toutes les notions subjectives - d'autant que la mise en valeur des bâtiments ou l'existence d'un éclairage approprié sur la façade sont des critères "optionnels"... Je n'ai encore pas bien compris les conséquences (chiffrées) de ces options - si quelqu'un peut m'expliquer ?-.
En revanche, à l'heure actuelle, laisser Internet ou l'existence d'un site web en deux langues dans la catégorie "option" me semble complètement "out". Rendre ces deux options -et il y en a d'autres- obligatoires c'est le minimum si on veut que l'hôtellerie avance. Cette technologie n'est-elle pas l'équivalent du téléphone en 1986 ?

C'est comme les nouvelles normes de sécurité. en 2006...
... et quand tout sera fait et incontournable, que tu auras le bec dans l'eau, et que tu râleras, on interviewera qui tu sais qui dira qu'on a décidé en pleine démocratie, au grand jour, en prenant l'avis de la base et que ce qui a été décidé ya pas mieux. Et avec un peu de chance tu auras sa photo en première page avec un titre ronflant !!!

La qualité passe aussi par les services
Si l'on part du principe que le classement hôtelier, matérialisé par des étoiles, doit apporter une garantie à la clientèle et une information, on ne peut pas laisser de côté le service et tous les points dits subjectifs qui font la qualité d'un hôtel. On en reviendrait aux normes d'avant : des critères de superficies et seulement quantitatifs. Insuffisant et insatisfaisant.

Une idée avait été émise de donner un classement sur le produit, avec des étoiles, et un autre classement avec des étoiles, d'une autre couleur, sur le service. Cela fait usine à gaz, certes, mais pourrait permettre à des hôtels de compenser leur faiblesse dans le produit pour une force dans le service. Un hôtel pourrait ainsi être, par exemple, deux étoiles en produit et 3 en service. Evidemment, cela supposerait une bonne information à la clientèle et une permanence dans la qualité de la prestation, donc de nombreuses vérifications. Mais rien n'est impossible. Pour autant, ce projet a été abandonné.

Savoir lire
Nelly a raison, il vaut mieux recentrer le débat sur le fonds du problème. Mais pour Hervé, qui "oublie" sans doute de lire chaque semaine, "L'Hotellerie restauration" a publié le dispositif des nouvelles normes dans son édition du 19 juin dernier, lors de sa présentation aux assises du tourisme qui se sont déroulées la veille.Sans commentaire

Il devait me manquer des pages à moi aussi...
Vague discours politique et présentation plus que générale. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Difficile de juger à partir de cet article et même de se poser des questions! En revanche, j'ai trouvé beaucoup plus d'éléments sur le site du comité de modernisation de l'hotellerie Française.

Le débat est déjà clos?
Vaste sujet! A qui profitent les étoiles? Sont-elles aussi déterminantes dans le processus de décision du consommateur? Doit-on faire une distinction entre clientèle touristique t clientèle d'affaires?
J'ai également l'impression que les distributeurs "internet" du type Booking pourraient bien rebattre les cartes plus tôt que prévu et imposer leur classification "maison" via les classements des internautes.

Classements "maison"
Les chaînes, les guides et les centrales de réservations pourront toujours chercher à distraire les clients en proposant leur propre classement "maison". Il n'en demeure pas moins que les étoiles restent la référence, à tort ou à raison. Rien ne pourra les gommer.

Mais la déception n'en est souvent que plus grande!
Quand vous avez dormi dans un 3* au confort approximatif, 2 ou 3 fois plus cher qu'un E... Hotel ou un B et B Hotel, vous vous dites que vous vous êtes bien fait avoir par le classement officiel et que l'on ne vous y reprendra plus. D'ailleurs, je me suis toujours demandé à quoi pouvez bien servir le millésime puisqu'il n'y a jamais de contrôle. Alors, les étoiles...

Envoyer Special
Mais j'espère que le débat n'est pas clos, Nicolas.
L'émission d'hier prouve bien que les étoiles ne correspondent pas à grand chose, on refuse des étoiles à un établissement de province pour une banale histoire de lumière en va et viens et de téléphone, j'espère pour eux qu'ils trouverons vite une solution, et on laisse des étoiles, à d'autre qui ne le mérite plus. Il n'y avait pas photo entre les 2.

..et si pour l'attribution des étoiles..
les premiers critères éliminatoires étaient:
- présentation d'un procéès verbal d'un organisme de controle sans réserve majeure au plan de la sécurité incendie, du gaz, de l'electricite, des ascenseurs...
- présentation des documents obligatoires en matière de lois sociales: contrats de travail pour chacun des salariés, fiches de pointage à jour, affichage légal en place, fiches de paie conformes ...
- respect de regles d'hygiene minimum (à créer)pour les hotels.
- pas de condamnation fiscale ou urssaf depuis 1 an...