Nelly nous à donne la cle:
"Et si finalement, les futures normes hôtelières laissaient de côté toutes les notions subjectives" a ecrit Nelly.
La cle ou le terrain c'est la: les normes "objectives" qu'il faut mais pas en grand nombre, et une fois que la securite,l'igiene et l'accessibilite (si objetivement possible) garantie: laissons decider le marche comme pour les voitures.
On pourrait meme laisser proposer a l'hotelier (seulement pour les petits hotels) le nombre d'etoiles qui pense meriter (a cotes des etoiles officielles): si c'est une tromperie le marche sera cruel.
Et encore, c'est correct de melanger dans le debat les petits hotel independents et les chaines au dessu de 5 hotel?
Le debat continue...
Jacob

Classements "maison"
Pour répondre à Théodore, dans notre groupement nous avons un classement "maison" fait par un cabinet d'audit, avec 450 points de contrôle. Les étoiles étant ce quelles sont....

les cabinets d'audits...
On leur donne des qualités qu'elles n'ont pas. Ce n'est pas parce que c'est un cabinet d'audit qui a élaboré votre grille de contrôle que ce que vous avez entre les mains est bien fait. Ces cabinets chargés d'effectuer des visites-mystère construisent des référentiels qui ne sont que le recopiage d'autres, et ainsi de suite. 450 critères n'ont de valeur que s'ils sanctionnent l'excellence. Or, c'est rarement le cas.

Car, et c'est le pire qu'il faut dénoncer, ces référentiels ne s'appuient pas sur la vérité des clients, les vrais. La quasi totalité des cabinets chargés de contrôler les hôtels n'ont jamais fait d'études de clientèles et n'y ont pas accès non plus. Comment connaîtraient-ils les attentes des clientèles pour savoir les traduire en critères de qualité ? Et le résultat se voit. Les référentiels laissent passer beaucoup de choses que les clients ne veulent pas trouver dans des hôtels. Je vous donnerai des dizaines d'exemples si vous doutez de ce que j'avance.

Constater de la poussière, des vitres sales et des poils dans les draps est à la porté de n'importe qui. Tout étudiant avec un minimum de formation et de "jugeotte" peut faire l'affaire. D'ailleurs les cabinets d'audits ne se privent pas de les employer, à (très) bas prix. En somme, ne donnez pas aux cabinets d'audits une science qu'ils revendiquent et qui leur manque.

Enfin, n'allez pas croire qu'avec 450 critères, les référentiels sont la preuve que votre groupement d'hôtels ou votre chaîne fait dans l'excellence. Je connais un grand nombre de réseaux qui ont des grilles de contrôles aussi riches que ce que vous évoquez (normal, ce sont les mêmes qui vous vendent les mêmes référentiels qu'aux autres). Et ces réseaux regroupent pourtant des hôtels très très limites dans leur prestation, qui pourtant sont conformes à plus de 90 % aux critères vérifiés.

Enfin, ce n'est pas avec 1 contrôle tous les 3 à 5 ans que l'on peut garantir à la clientèle des hôtels de qualité.

On en revient au référentiel du projet de nouveau classement hôtelier (voir le manifeste qui dénonce le contenu de ce projet sur http://www.comitemodernisation.org/ ). Il comprend plus de 200 critères, selon les gammes, censés jeter de la poudre aux yeux. En réalité, si on retire tous les critères facultatifs, soit de 1/2 à 3/4 selon la catégorie, on obtient des exigences scandaleusement modestes. Bref, pas de quoi pavoiser.

En somme, ne confondez pas quantité de critères et pertinence de ces critères.

A Jacob, voici un autre point de vue
La loi du marché est certes une option possible. C'est très darwinien. Les bons restent et peuvent être profitables. Les mauvais ou/et les inadaptés disparaissent.

Mais, c'est sans compter sur deux aspects d'une très grande importance.

1) - En premier, l'image du tourisme français : à laisser des hôtels vétustes, mal entretenus et mal équipés (avec aussi des patrons mal aimables) sur le marché, en attendant qu'ils meurent, on ternit immanquablement l'image de notre destination. Et il leur faut parfois des années avant de disparaître (la mauvaise herbe est moins fragile que le gazon anglais). Or, une image mise à mal, c'est autant de ventes en moins pour tout le monde, y compris pour les bons professionnels qui subissent la tendance générale.

2) - Ensuite, il ne faut pas oublier qu'un client ne sait s'il a affaire à un bon ou à mauvais hôtel... qu'une fois qu'il y a séjourné, ne serait-ce qu'une nuit. D'où la nécessité de lui apporter des garanties avant son séjour.

Aussi, je pense que le libéralisme a ses limites et qu'il faut organiser l'offre hôtelière française, pour que les promesses aux clients d'hôtels puissent être engagées et surtout tenues.

cabinets d'audits
C'est malheureusement la seule méthode, aussi perfectible soit- elle,
que nous ayons trouvé.
Je ne doute pas, donc donnez-nous des exemples, pour voir si notre référentiel est aussi nul que les autres, et pouvoir rajouter des questions.Nous sommes à l'écoute de solutions.

Alors..?
elle ne vous plait pas mon idée de vérifier avant tout classement qu'un établissement respécte la loi? Donc, selon vous, on pourra avoir 3 étoiles et s'assoir sur les regles d'hygiène, de sécrité, sur les lois sociales etc...maltraiter son personnel etc...
Pourtant moi j'avais l'impression que dans une maison où on est respecteux de toutes ces "détails", il ne doit plus bien manquer grand chose pour que l'établissement soit de qualité. Par comtre il m'apparait inconcevable qu'un établissement qui n'est pas en règle, qui ne respecte pas les lois et reglements puisse etre classé comme établissement de qualité. C'est une question d erespect du client et des confrères: à quoi bon se casser le c..pour etre en regle si le voisin a une étoile de plus sans respecter la loi...?

Etoiles, hygiène, sécurité, code du travail...
Albert a raison! Les étoiles ne font pas tout et il est absolument anormal qu'un établissement puisse à las fois etre "super" étoilé" et ne pas respecter les différentes législations (qui sont suffisament nombreuses pour pouvoir le recadrer facilement). Quand pourra-t-on dégrader un établissement comme dans l'armée???

Merci Jérome...
Ô Vox clamantis in deserto...

14 Juillet
Quelle chance ces hôteliers de ne pas travaillé le 14 juillet pour aller au défilé au feux d'artifice et au bal des pompiers.
Pouvons nous reprendre notre débat.
J'aimerai avoir une réponse de Théodore sur les cab. d'audit.
Mais Albert, toutes ces règles ne sont elles pas " obligatoires" pour tous bon professionnel qui ce respecte ?

Toutes ces regles sont obligatoires...
..mais comme tu le dis , pour "tout professionnel qui se respecte". Or tous les professionnels ne sont pas respectables !! et ce n'est pas une minorité !! Alors raison d eplus pour exiger ces controles préliminaires à tout audit de classement. Les professionnels respectables eux n'ont rien à craindre. Pour ceux qui ne sont pas en regle il suffirait de différer le classement jusqu'à régularisation. Simple non....?