Les coûts d’investissement moyens pour un spa (d’une surface d'environ 350 m2) implanté dans un hôtel 4* s’élèvent à 3.400 € HT/m2 pour le gros et le second œuvre (dont mobilier et équipements), soit un équilibre entre :
- les zones sèches = 2.800 € HT/m2 en moyenne,
- les zones humides = 6.500 € HT/m2 en moyenne,
- le bassin aquasensoriel équipé (avec cols de cygne, geysers, banquettes,…) = 4.200 € HT/m2 en moyenne, un équipement coûteux, mais préféré par les clientèles.
Ces ratios intègrent :
- l’ensemble des travaux: revêtement des murs, sols et plafonds, gestion des flux (plomberie, électricité, raccordements chauffage, climatisation, ventilation et extraction, menuiserie, carrelage, peinture…) ;
- le mobilier : tables de massage, chaises longues, décoration, menuiserie, luminaires, meubles,… ;
Auxquels il faut ajouter les équipements dont la fourchette de prix est très large en fonction de la capacité, des matériaux, de la puissance, des options (éclairage, sonorisation, aromathérapie,…), du design,... Pour donner quelques exemples : il faut compter entre 35 et 60.000 € HT pour un sauna selon le design, entre 40 et 65.000 € HT pour un hammam, de 10 à 19.000 € HT pour une douche sensorielle en fonction du nombre de programmes, 130.000 € HT pour une snow room variante plus sophistiquée et grande de la fontaine de neige seule, où l’on est plus sur un investissement de 35.000 € HT.
Il ne s’agit ici que de moyennes et le coût d’un spa est très variable en fonction :
- de sa superficie - du spa duo privatisable d’environ 50 m2 incluant quelques équipements et deux tables de massage, dont le coût peut se limiter à quelques centaines de milliers d’Euros, au spa de plusieurs centaines de m2 avec bassin sensoriel, cabines de soins, équipements alternants chaud et froid, … dont le montant d’investissement peut aller de 1,2 à 4 millions d'€ HT (voire plus) en fonction de la surface ;
- de son emplacement (dans une construction neuve, un bâtiment existant déjà équipé ou une ancienne grange, par exemple) et des contraintes architecturales inhérentes (bâtiments historiques, par exemple) ;
- de la catégorie de l’hôtel : le niveau de prestation attendu par la clientèle n’est pas le même dans un hôtel 3 étoiles ou 5 étoiles ;
- des technologies utilisées en termes de sonorisation, d’éclairage, de domotique… ;
- du nombre et du niveau de gamme des équipements.
La tendance est à la création d'univers sensoriel. La simple piscine, accompagnée de cabines de soins et d'un sauna ou hammam, ne se fait plus et ne permet pas d'atteindre une rentabilité car elle ne justife pas une fréquentation et un niveau de prix suffisants.
