Noël arrive. Les températures baissent. Les décorations font leur apparition. Les menus de fin d’années sont fin prêts. Les festivités devraient être à l’ordre du jour. Pourtant, c’est la morosité qui règne, voire la crainte d’un lendemain qui ne chantera pas. L’appel à la grève nationale du 5 décembre qui paralyse les transports inquiète. Sera-t-elle reconduite ? Va-t-on vers une grève de trois semaines comme en 1995 ? Comment vont réagir les clients ? Les restaurants risquent d’être désertés. Même combat pour les hôtels. La fréquentation touristique, y compris pendant les vacances de Noël, pourrait être impactée. Quant à l’image de la France, elle va encore en souffrir, quelle que soit la durée de ce nouveau conflit social.
Contre toute attente, les professionnels ont néanmoins une raison de se réjouir au regard des derniers chiffres communiqués par l’Insee. Les hôtels, résidences de tourisme, campings ont connu une hausse de leur fréquentation de 2,2 % entre les mois d’avril et de septembre, par rapport à la même période en 2018, soit un total de 316,3 millions de nuitées. La meilleure nouvelle, c’est que la hausse provient non pas de la clientèle étrangère (stable), mais des Français. Et pour eux, l’image de la France - écornée ou non - ne les empêchera pas de profiter de leur beau pays.
Publié par Nadine LEMOINE