En raison de l’augmentation du nombre de stagiaires dans les entreprises, les pouvoirs publics ont été amenés à réglementer leurs droits en 2014. Car un stagiaire n’est pas un salarié, il bénéficie d’un statut à part. S’il effectue un stage d’au moins 2 mois au cours de l’année scolaire, il bénéficie d’un dédommagement qu’on appelle la gratification de stage, égale à 4,35 € par heure en 2024. Il bénéficie aussi des avantages en nature nourriture et à la prise en charge à 50 % de ses frais de transport public, comme les salariés de l’entreprise.
Depuis le 1er septembre 2023, les jeunes des lycées professionnels peuvent aussi percevoir une allocation forfaitaire journalière pour leurs stages en entreprise. Elle ne peut pas dépasser un montant maximum, soit 350 € pour 7 semaines de stage pour un jeune en première année de CAP, mais il n’y a aucune condition de durée minimum pour en bénéficier. Un jeune effectuant un stage de moins de 2 mois pourra donc percevoir cette allocation, versée par l’État par l’intermédiaire de l’agence de services et de paiement (ASP). Et elle peut être cumulée avec la gratification versée par l’entreprise pour les stages de plus de 2 mois.
Publié par Pascale CARBILLET