Moins d'un mois après l'attentat du 14 juillet qui a endeuillé Nice, la mobilisation pour défendre la destination Côte d'Azur et soutenir l'économie touristique a pris forme. Mais l'heure n'est toujours pas au bilan. Si les estimations ponctuelles se multiplient, permettant d'évaluer des pertes d'activités de 20 à 30 %, notamment dans l'hôtellerie à Nice et Cannes, aucun acteur institutionnel ne se risque à un sondage définitif.
"Il est trop tôt pour un
bilan pertinent mais pas pour prendre des mesures d'urgence, pour mobiliser
autour d'images positives, maintenir et sécuriser des événements culturels et
sportifs qui font une Côte d'Azur ouverte au monde", affirmait le 12 août Éric
Ciotti, président du département des Alpes-Maritimes, présentant aux côtés
de David Lisnard, vice-président et président du comité régional du tourisme
Côte d'Azur, le plan de relance étudié au sein d'une cellule de crise.
"Apporter une émotion positive et constructive"
Un budget d'un million d'euros
a ainsi été engagé, pour moitié par le département, pour financer différentes
actions :
- Création d'un site mur
social (www.cotedazur-now.com) et d'un hashtag de ralliement #CotedAzurNow# qui
devrait dépasser les 100 000 partages d'ici fin septembre.
- Campagne d'affichage autour
de quatre visuels "privilégiant l'humain, les activités et les loisirs
mer-montagne".
- Création d'une vidéo virale
Côte d'Azur par Thomas Hubener, youtuber d'Antibes et artiste du Cirque
du Soleil, et d'une campagne télé 'Partagez votre Côte d'Azur'.
- Organisation d'un plan d'accompagnement
avec Atout France autour de pays cibles (États-Unis, Russie, Chine,
Grande-Bretagne, Allemagne…), accueil de médias internationaux ou encore
organisation d'un concours #AJobinCotedAzurNow#, ouvert aux blogueurs du monde
entier.
"C'est notre devoir de
partager et diffuser la plus belle image de la Côte d'Azur, d'en rappeler l'attractivité
et d'apporter une émotion positive et constructive", a rappelé David
Lisnard. Un engagement collectif qui devrait contribuer à atténuer les
conséquences économiques attendues à la fin de l'été et moins réjouissantes
pour cette grande région du tourisme.
Publié par Jacques GANTIÉ