"Un bistrot familial, un lieu de vie qui respecte le fil des saisons autour d'une cuisine authentique." Tout est dit dans cette formule que l'on retrouve sur la plaquette d'Un Autre Temps, un restaurant à Limoges ouvert depuis le 9 avril dernier. Pendant des années, Jérôme et Edwige Domec ont pensé, calibré, peaufiné leur projet et voilà qu'aujourd'hui il prend forme.
En 2011, après des années passées entre Paris et Lille, le couple retourne sur ses terres natales et s'installe à Limoges. N'étant ni l'un ni l'autre du métier, Jérôme et Edwige vont suivre une formation au pôle HRA du greta Haute-Vienne au lycée Jean Monnet de Limoges.
L'établissement a ouvert ses portes en lieu et place du Khédive, une adresse historique de la ville. La salle, à l'ambiance Belle Époque avec ses vitraux, est capable d'accueillir 40 couverts et une autre salle modulable se trouve à l'étage. Pour démarrer leur activité, ils se sont entourés d'un cuisinier, Xavier Fondeur, et d'une serveuse, Nathalie Bardet, qui travaillait déjà au Khédive.
Une cuisine simple, conviviale et authentique
Un Autre Temps, c'est un concept moderne bâti autour de l'utilisation de produits frais, de saison et d'une cuisine simple, conviviale et authentique. Ici, pas de carte. Mais une ardoise qui bouge chaque jour et propose deux entrées, deux plats et deux desserts autour desquels se déclinent plusieurs formules (13,50 € et 17,50 € à midi et de 17,50 € à 25 € les soirs).
Ce souci du produit frais, Jérôme l'assume et le revendique. "Ne travailler qu'avec des produits frais de saison implique que l'on soit parfois en rupture du produit, mais je suis prêt à expliquer au client les contraintes qu'implique cette démarche qualité", confie cet ancien directeur commercial qui a travaillé dans les secteurs du café et de la bière.
Audacieux, ces nouveaux restaurateurs souhaitent développer, les week-ends, des soirées à thèmes ainsi qu'une activité brunch afin de séduire la clientèle du Grand Théâtre tout proche. "À terme, nous misons sur un chiffre d'affaires annuel de 300 000 €. Mais nous savons que c'est la qualité des produits et la régularité des prestations qui nous permettront de pérenniser notre activité", conclut Jérôme, ambitieux mais lucide.
Publié par Fabrice VARIERAS