Au rez-de-chaussée, le bistrot Po-boy s'adresse aux promeneurs du canal, "avec une offre selon le temps, le budget et le goût, autour de sandwichs pour les pique-niques, du jambalaya, du gumbo yaya [ragoût épais souvent préparé avec du poulet et de la saucisse ou encore des fruits de mer, et servi avec du riz NDLR] et de glaces maison", (15-25 €). À l'étage, Nola (contraction de New Orleans et Louisiana) dispose d'un bar à cocktails et d'une grande salle évoquant la Nouvelle Orléans : ventilateurs au plafond, lambris aux murs, persiennes, carrelage en mosaïque et vieux chariot en étain garni de spiritueux. Les recoins sont habillés d'objets chinés : tableaux du bayou, lampes, vieux plumeau accroché à un porte-manteau. Et pour plonger davantage dans l'ambiance de la Louisiane, un pianiste joue du jazz chaque jeudi soir et durant les brunchs du week-end.
"Des plats qui racontent des histoires"
Pour Rachel Moeller, "les plats doivent raconter une histoire". Écrevisses comme en Louisiane, terrine de foie gras et tête de cochon, canard de Challans préparé avec de la gelée au piment… Ryan Pearson, le chef originaire de la Nouvelle-Orléans, travaille ses recettes suivant le crédo de la maison : "Inspiration cajun, créativité new yorkaise et finesse et technique françaises" Les menus s'affichent à 65 et 85 € et il faut compter 50-60 € à la carte. En salle, l'équipe doit aussi savoir en parler. "J'attache beaucoup d'importance à la façon dont on va considérer les clients, il sont plus comme nos invités", ajoute Rachel Moeller qui préfère limiter le nombre de couverts après dix jours d'ouverture de façon à ce que les clients apprécient le plus possible le moment.
Publié par Caroline MIGNOT