L'Hôtellerie Restauration : Vous venez de reprendre les rênes de l'Umih 31. Quel est le message que vous souhaitez faire passer à vos adhérents ?
Ivo Danaf : D'abord, un message de solidarité entre toutes les branches. Le marché est tendu, il faut pouvoir travailler tous ensemble et aller dans le même sens. J'ai la chance d'avoir un bureau avec des présidents de branche attachés à leurs vocations, nous allons réaliser du bon boulot. Il faut aussi que nous rappelions à nos adhérents, bien souvent absorbés par le quotidien, que nous sommes là pour les aider, à trouver du personnel par exemple, à gérer l'administratif ou à les représenter auprès des autorités.
On ne parle que de crise, qu'en est-il à Toulouse ?
Elle est moins marquée qu'ailleurs, car nous sommes soutenus par l'activité aéronautique. Nos adhérents remarquent toutefois une baisse d'activité de l'ordre de 7 à 10 % par rapport à l'an dernier. Certaines affaires ont perdu jusqu'à 25 % en trois ans. Il faut que nous restions solidaires et que nous continuions à lutter contre le commerce illégal. Nous devons trouver des solutions au plus vite avec les pouvoirs publics.
On sait que Guy Pressenda restera à vos côtés, quels sont les dossiers les urgents sur lesquels vous allez vous pencher ?
Un gros dossier nous attend : celui de mise aux normes de sécurité et d'accessibilité de nos établissements. Tout doit être prêt pour janvier 2015. Nous allons inciter nos adhérents à passer les contrôles le plus tôt possible. Cela va coûter cher aux petites entreprises en termes de chiffre d'affaires et de travaux. Est-ce que la commission de sécurité va accepter de délivrer des dérogations ? Je crois que nous allons entrer dans une phase intense de négociations.
Publié par Propos recueillis par Dorisse Pradal