Clément Torres, Toulousain de 30 ans, a intégré
Top Chef 2016 un peu par hasard. "Je n'avais imaginé faire un concours de
cuisine, encore moins à la télévision. Tout est parti d'une inscription sur le
site de M6, simplement pour s'amuser entre amis. Vous imaginez ma surprise
lorsque la production m'a appelé."
Clément Torres a passé les
épreuves qualificatives haut la main, en surprenant le jury avec un plat
inspiré de la cuisine de rue. "Je
suis là pour gagner, mais je garde les pieds sur terre. L'ambiance de tournage a
toujours été détendue, agréable entre les candidats. Vous dire que je n'ai pas
eu la pression serait mentir. Il faut apprendre à gérer son trac devant les
caméras. Pas toujours facile de répondre aux chefs [Hélène Darroze, Michel Sarran, Jean-François Piège et Philippe Etchebest NDLR] qui vous bombardent de questions
et de rester concentré, mais c'est le jeu. Il n'y a rien de truqué dans l'émission,
c'est ce qui m'a séduit."
Deux années en Australie
Bac STI en poche, Clément Torres
a d'abord été professeur de voile du côté de Palavas-les-Flots (34), avant de s'envoler
pour l'Australie. "Je
devais trouver du travail et je suis tombé par hasard sur un restaurant
français, L'Hermitage, tenu par le chef Didier Blanchard.
J'y suis resté
deux ans. C'est là que j'ai appris les techniques et que j'ai compris que la
cuisine était mon ADN."
De retour en France, Clément
Torres passe son CAP cuisine afin de valider son expérience. Il trouve un poste de second Au Temps
passé à Pibrac (31). C'est ensuite Franck
Renimel, du
restaurant En Marge, qui lui fera confiance. Une adresse qu'il a quittée pour
se consacrer au tournage de Top Chef. "Le chef a été surpris par ma décision. J'avoue
avoir été un peu dépassé, tout est allé très vite. Je ne devais pas parler de
ma sélection."
Qu'il gagne ou pas, Clément Torres veut continuer à apprendre auprès de chefs,
et il est actuellement en cuisine chez Monsieur Georges (31). "Quand je serai prêt, j'ouvrirai
mon restaurant mais je me laisse encore du temps. Top Chef va sûrement m'aider
à me faire des contacts."
Publié par Dorisse PRADAL