Xavier Pincemin, vainqueur de l’émission Top Chef en 2016, n’en revient pas : une de ses vidéos sur Tik Tok - réalisée le 3 mars et montrant une création pâtissière en trompe-l’œil - a été vue 19 millions de fois, dans le monde entier. “Nous sommes sur ce réseau depuis septembre, et c’est fou, ça va très vite, avec une portée internationale. C’est un réseau fun, plus spontané qu’Instagram, sur lequel on a plus de liberté. Et réaliser une vidéo prend peu de temps, autour d’une heure”, souligne le chef, à la tête de son restaurant Le Pincemin à Versailles (Yvelines). Son compte Tik Tok totalise plus de 509 000 abonnés. Il poste en moyenne trois vidéos par semaine, principalement des préparations de plats.
Chez Père & Fish, spécialiste de la street food de poisson frais, le constat est le même. “Ce réseau est gratuit, et quand cela fonctionne, le nombre de vues est incroyable. C’est une plateforme sur laquelle vont beaucoup de jeunes, mais avec l’effet confinement, on sait que 45 % des utilisateurs ont plus de 18 ans. Y être est un pari sur l’avenir” remarque Alex Rafaitin, l’un des associés de l’enseigne. Il gère le marketing, la communication digitale, et aimerait poster plus de vidéos sur le compte (46 000 abonnés), vraiment actif depuis avril 2020.
Alex Rafaitin vient de recruter un stagiaire dédié au contenu Tik Tok. Pour lui, ce format vertical associé à un montage basique ‘fait maison’ est le contenu du futur. “Sur Tik Tok, si ça fait trop ‘marque’, ça ne marche pas. Même si ce n’est pas bien filmé, l’essentiel est de raconter une histoire, ajoute-t-il. “Tik Tok nous apporte de nouveaux clients. Certains ne me connaissent que par ce biais”, affirme même Xavier Pincemin. Idem pour Père & Fish.
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Publié par Laetitia Bonnet Mundschau