Ils
ne sont pas contents et le font savoir. Les restaurateurs situés
dans un périmètre restreint parallèle au boulevard des Brotteaux à Lyon (VIe) ont eu la mauvaise surprise de recevoir une facture salée. En effet,
le prix au m2 de l'emplacement des terrasses a augmenté de 70 %
par rapport à l'an dernier. En cause, une nouvelle
classification de plusieurs rues de l'arrondissement décidée
par la municipalité en début d'année. "On a réorganisé
la classification des rues sur l'ensemble de la ville car le zonage
était devenu inadapté, il remontait aux années 1990. On est donc
passé de 3 à 4 zones afin d'être en cohérence avec la réalité
économique de la ville", explique Fouziya Bouzerda, déléguée
au commerce à la ville de Lyon. Pas de quoi éteindre la colère des
restaurateurs du quartier. "On regrette surtout de ne pas avoir été
avertis avant. Cela s'est fait en douce, sans aucune concertation.
On est passé de 31 € par m2 à 59 € par m2", regrette
Jean-Marie Nauleau, gérant de Chez Plumeau, rue Ney.
Une trentaine de signataires
Même mécontentement de la part d'Alain Scricciolo, patron du Coude à coude, dont la terrasse mesure près de 11 m2. "Ma facture est passée de 345 € à 598 €. Pour moi, ce n'est pas justifié... Je ne vois pas pourquoi la rue Bugeaud a été classée en zone touristique !" Pour Cédric Champseix, patron de Maison Germains, la pilule passe mal d'autant que le restaurateur vient d'ouvrir une deuxième terrasse. "C'est encore des coûts supplémentaires, et surtout non prévus." Au total, une trentaine de professionnels ont signé cette pétition. "On n'a pas reçu de réponse de la mairie. Mais on est décidé à faire entendre notre voix", conclut Marwan Nadje, président de l'association Enjoy Brotteaux.
Une trentaine de signataires
Même mécontentement de la part d'Alain Scricciolo, patron du Coude à coude, dont la terrasse mesure près de 11 m2. "Ma facture est passée de 345 € à 598 €. Pour moi, ce n'est pas justifié... Je ne vois pas pourquoi la rue Bugeaud a été classée en zone touristique !" Pour Cédric Champseix, patron de Maison Germains, la pilule passe mal d'autant que le restaurateur vient d'ouvrir une deuxième terrasse. "C'est encore des coûts supplémentaires, et surtout non prévus." Au total, une trentaine de professionnels ont signé cette pétition. "On n'a pas reçu de réponse de la mairie. Mais on est décidé à faire entendre notre voix", conclut Marwan Nadje, président de l'association Enjoy Brotteaux.
Publié par Stéphanie Pioud
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