Surtaxation des CDD : la CGPME pointe du doigt les contradictions du Gouvernement

Publié le 15 avril 2016 à 17:11
La CGPME qui a écouté avec attention les propos du Président de la République, hier soir, s'interroge. Concernant la surtaxe des CDD, François Hollande a indiqué « qu'il n'y aura rien de plus que la prolongation de ce qui existe aujourd'hui » et précisé que « les partenaires sociaux fixeront le taux de la surtaxe ». Alors que « le Premier Ministre, Manuel Valls, avait indiqué lundi à l'issue d'une réunion avec les représentants des syndicats étudiant, et sans aucune concertation avec les organisations patronales, sa décision de "rendre obligatoire et non plus optionnelle la modulation des cotisations patronales d'assurance chômage". Il y a là une contradiction flagrante: passer d'une option à une obligation ne signifie pas simplement prolonger l'existant! » estime la Confédération, qui refuse toute surtaxe supplémentaire. Elle « s'étonne » aussi de « cette charge contre les CDD, coupables brutalement de tous les maux, alors même que leurs conditions de renouvellement ont été assouplies par le gouvernement actuel en juin 2015. ». La CGPME monte également au créneau  "contre l'immixtion de l'Etat dans la négociation des partenaires sociaux en cours sur le renouvellement de la convention d'assurance chômage. Entériner légalement le principe d'une surtaxe sur les CDD, alors même qu'on en connaît maintenant l'inefficacité serait inadmissible. Réduire le rôle des partenaires sociaux au simple fait de "fixer le taux de la surtaxe" est pour le moins étonnant ! ». Celle-ci rappelle « que les CDD coûtent déjà plus cher à l'employeur du fait d'une prime de précarité de 10% de la rémunération brute versée au salarié. Dans ces conditions, plutôt que raisonner taxe, il y aurait lieu de s'interroger sur les raisons de cette préférence nationale pour l'embauche en CDD plutôt qu'en CDI. La Loi Travail aurait pu inciter les chefs d'entreprises à recourir aux contrats à durée indéterminée en apportant davantage de souplesse, de visibilité et de sécurité aux employeurs mais cela semble aujourd'hui compromis, en tout cas pour les petites entreprises. » L'organisation réclame du gouvernement qu'il clarifie sa position au plus vite.


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