"Nous avons l'un des plus beaux endroits du monde. Ouvert d'avril en octobre, le resort est surtout fréquenté par les Anglais, premiers clients historiquement, suivis par les Russes et enfin les pays germanophones", explique Andreas Andreadis, le propriétaire du resort "qui désespère de trouver si peu de Français". Une situation qu'il souhaite pourtant améliorer en raison de ses liens affectifs avec la France.
Un pays attractif et dynamique
Propriétaire et gérant du domaine familial acheté en 1958 par sa famille "dans des conditions avantageuses, dit-il, parce que l'endroit était désertique et les terres non cultivables", la propriété s'agrandit au fil du temps et à coups d'investissements. Depuis 1981, date où il prend la tête de l'entreprise, Andreas Andreadis s'est donné pour ambition d'en faire l'une des principales destinations familiales de luxe en Europe "puisque la famille représente une part importante dans la fréquentation de nos hôtels. En 2012, les taux d'occupation affichaient même 96 %", précise-t-il.
À la tête d'un petit empire avec 1 400 salariés, le propriétaire a su résister et investir malgré la crise : "J'ai encore créé 100 emplois l'été dernier." Il souhaite démontrer que, en dépit de sa situation économique, la Grèce est un pays attractif et dynamique. "Il existe en Grèce un groupe d'entrepreneurs jeunes et dynamiques, qui investissent et dont les affaires prospèrent", dit-il. Pour sa part, en tant que patron de la Fédération des entreprises de tourisme grecque, il a également mis en place une campagne publicitaire sur fonds privés, avec l'aide des entreprises de son groupement, afin d'attirer le tourisme en Grèce.
"Car en dépit des médias, toutes les entreprises ne fonctionnent pas au ralenti, j'ai moi-même augmenté mon chiffre d'affaires de 20 % depuis 2008", déclare-t-il. Convaincu du potentiel touristique du complexe, Andreas Andreadis multiplie les opérations de séduction auprès des Français qu'il espère faire venir encore plus nombreux à Thessalonique, une destination riche d'histoire et de culture, qui est aussi le berceau d'Alexandre le Grand. "Une réalité qui devrait séduire les Français grands amateurs de culture et d'histoire", selon Andreas Andreadis.
Publié par X. S.