Lors d'une journée organisée sur l'île Sainte-Marguerite (Alpes-Maritimes), cinq épreuves ont obligé les équipes à plus ou moins de préparation : course d'orientation, course de garçons de café, résolution d'énigmes, course à pied et épreuve nautique (paddle). Toutes mobilisaient compétences physiques et intellectuelles.
Révéler des personnalités et casser les barrières
Parmi les 69 équipes présentes, certaines, à l'image du Grand Hyatt Cannes Hotel Martinez, ont préparé l'événement en amont avec une coach sportive. La compétition a permis aux équipes de se découvrir et de tisser des liens bien avant les épreuves elles-mêmes. "Ça nous a permis de faire tomber des barrières, en nous tutoyant par exemple", explique Lesly Rupaire, stagiaire du service commercial. Des liens de solidarité se sont créés, à l'image de cette équipe dont l'un des candidats a franchi la ligne d'arrivée avec une candidate épuisée dans les bras… Des valeurs difficiles à développer dans la routine professionnelle et évidemment bénéfiques au final pour un personnel plus en harmonie. C'est aussi un moyen d'intégration des jeunes recrues dans une équipe déjà construite, et nombreuses étaient les équipes qui comptaient des 'nouveaux'. Pour beaucoup, le RIHCA a joué le rôle d'une journée d'intégration. Mais d'autres motivations étaient aussi à l'oeuvre, toujours dans un esprit de 'team building' : renforcer l'esprit d'équipe, révéler différentes personnalités, gagner une compétition face aux autres établissements, créer une émulation au sein même de l'équipe.
Peu de directeurs ont choisi de participer, mais ceux qui étaient présents auront pu exploiter ce terrain de jeu pour jauger le comportement de leurs collaborateurs. Si certains ont montré leur soutien sans faille aux plus 'faibles' de l'équipe, d'autres se sont montrés très 'personnels' et ont franchi seuls la ligne d'arrivée. "Tous les âges sont représentés dans nos équipes, explique Arnaud Delsart, directeur général de l'hôtel Baie des Anges-Thalazur, cela crée donc un lien intergénérationnel en plus de la mixité homme-femme. Nous regrouper autour d'un tel événement nécessite cependant une véritable organisation, notamment en termes de planning. Nous avons dû libérer 12 personnes sur les 87 que compte l'hôtel ce dimanche."
Publié par Vanessa GUERRIER-BUISINE