Sébastien Michel, gérant du restaurant Qui l'eut cru ?, à Nancy, a découvert le concept du bar à tartares au Canada, il y a deux ans. Avec Jean-François Magdziarek, financeur du projet et actionnaire à 95 %, ils s'en sont inspirés pour proposer un concept qu'ils veulent innovant. Lorrain, Sébastien Michel est passé par l'école hôtelière de Contrexéville pour obtenir un CAP puis un BEP restauration. Après un bac techno hôtellerie à Villers-Lès-Nancy, il a enchaîné les saisons, puis a travaillé en brasserie.
"Depuis toujours mon objectif était de lancer mon activité. Après quasiment un an de recherche, nous avons trouvé un emplacement premium près de la place Stanislas, dans ce quartier que je connais bien", explique-t-il. Il était auparavant responsable d'une brasserie réputée non loin de là. Dans le local de Qui l'eut cru ?, où siégeait auparavant un autre restaurant, tout a été refait à neuf, pour environ 70 000 €. Le cadre est épuré et soigné, et la cuisine est ouverte sur la salle - qui compte 43 places. La terrasse peut accueillir 26 personnes.
Des tartares à toutes les sauces
Ouvert début mars, le restaurant bénéficie d'un bouche à oreille positif et récolte de bons commentaires. "Nous avons une page Facebook et nous sommes affiliés au site lafourchette.com pour les réservations. La fréquentation est à la hauteur de nos attentes, et la clientèle revient déjà", se réjouit Sébastien Michel.
Unique restaurant du genre à Nancy, les fans de tartares sont servis. "Nous proposons une soixantaine de possibilités de personnalisation, à partir d'une base choisie parmi les six proposées - boeuf, canard, veau, thon, saumon, daurade -, et dix sauces différentes. Le tout accompagné de frites fraîches maison. Le tartare, préparé à la commande, est au prix unique de 14,50 €. Nous faisons aussi une assiette dégustation de cinq bases avec différentes sauces à 27 €", détaille le gérant, qui vise un ticket moyen à 25 € avec 50 couverts par jour. Les entrées et les desserts se déclinent également en tartares (de légumes, de fruits, etc.), mais la carte affiche aussi des plats classiques pour ceux qui ne mangent pas cru.
Publié par Laetitia Bonnet Mundschau