Accords par variété
- pleine mer : souvent très parfumée et iodée, cette huître appelle des vins ayant du caractère, ceux qui sont issus de sauvignon par exemple (sancerre, pouilly fumé...) ou un riesling jeune.
- fine de claire : elle dispose d'une saveur marine bien affirmée avec une bonne longueur en bouche. On choisira de préférence un vin sec, pas trop puissant : muscadet sèvre-et-maine sur lie, petit chablis, saumur blanc, crépy…
- spéciale : consistante, avec un bel équilibre iode-salinité, cette huître attend des vins plus amples, plus structurés tels que pessac-léognan blanc, crozes-hermitage blanc ou chignin-bergeron.
- belon : caractérisée par son fameux goût de noisette et d'amande, sa chair subtile et sa délicatesse, cette huître appelle un vin noble, fin et subtil : un grand chenin sec du Val de Loire, un bourgogne blanc pas trop puissant…
- l'huître de Bouzigues : renommée pour sa saveur et sa fraîcheur, elle s'accorde parfaitement avec des vins locaux (voir ci-dessous).
Accords par origine
Si votre établissement se trouve à proximité d'un bassin de production, ou tout simplement en fonction de l'origine de vos huîtres, proposez des vins qui ont une affinité géographique avec ces dernières :
- languedoc picpoul-de-pinet, faugères blanc, chardonnay de Limoux avec les huîtres du bassin de Thau.
- entre-deux mers, graves de vayres blanc avec les huîtres du bassin d'Arcachon ;
- muscadet sèvre-et-maine sur lie, gros plant, anjou blanc sec avec les huîtres bretonnes ;
- blaye-côtes-de-bordeaux blanc, haut-poitou ou un vin blanc en IGP charente-maritime avec les marennes d'Oléron, un fief-vendéen (pissotte) avec les huîtres vendéennes.
Accords originaux
Pour sortir des sentiers battus, vous pouvez proposer : AOC moselle (à base d'auxerrois), bugey (manicle), cheverny, beaujolais blanc, jurançon sec, saint-pourcain… mais aussi des vins étrangers tels que : Galice issu d'Albariño (Espagne) , Vinho verde (Portugal), sauvignon de Nouvelle-Zélande, Grüner Veltliner (Autriche), Rivaner (Luxembourg), etc.
Publié par Paul BRUNET