Organisé pour la première fois depuis 2009 loin du vignoble champenois, le concours du meilleur jeune sommelier de France-trophée Duval-Leroy avait pour décor le salon Vinexpo. Un environnement auquel se sont adaptés les dix demi-finalistes retenus à l'issue de la première sélection nationale. Présent pour la première fois dans un tel concours, Pierre Jacob a franchi toutes les étapes avec succès pour inscrire son nom au palmarès d'une épreuve qui a déjà sacré par le passé un futur meilleur sommelier du monde, Philippe Faure-Brac, ou encore des meilleurs ouvriers de France, Christian Pechoutre ou Dominique Laporte.
"Je viens d'achever les épreuves du brevet professionnel dont je suivais les cours au lycée Albert Bayet, à Tours, alors qu'en parallèle j'effectuais mon apprentissage au restaurant La Côte Saint-Jacques, à Joigny. C'est sans doute mon papa qui m'a donné le virus de la sommellerie en me permettant, très jeune, de goûter des vins. Je suis également gourmet et gourmand et c'est sans doute cela qui m'a incité à m'orienter vers les métiers de la restauration." Alors qu'il n'a que 22 ans, Pierre Jacob a d'abord décroché un BEP puis un bac pro et enfin une mention complémentaire sommellerie au lycée Raymond Mondon de Metz, avant de faire le choix d'approfondir un peu plus encore ses connaissances.
En finale face à Edmond Gasser (hôtel Konigshof à Munich) finaliste de ce même concours en 2013, Yohan Nguyen (La Chambard à Kaysersberg) et Quentin Vauleon (Taillevent à Paris), le futur vainqueur a fait preuve de maturité autant que d'expérience. Un dernier carré masculin alors qu'en demi-finale Amandine Pastourel (Spring à Paris) et Noémie Paris (Château de Germigney à Port-Lesney) soulignaient par leur présence la féminisation du métier.
Publié par Jean BERNARD